La crise de Covid-19 a redessiné les contours des épiceries de proximité, profitant à certaines chaines qui ont multiplié leurs produits et leurs services, mais pénalisant d'autres comme en témoigne la chute de 30% du cours de l'action Seven & i Holdings, géant du secteur, depuis 2018. Données chiffrées. Détails. Article court.

Le stress, l'ennui et le besoin de réconfort... Une aubaine pour les géants de l'alimentaire, qui en ont profité pour écouter leurs produits gras, salés et sucrés. Diabolique, quand on songe que l'obésité est un facteur aggravant du Covid-19.

La demande des consommateurs pour plus de naturalité se retrouve aussi dans le secteur de la literie (13,3% du marché des meubles en 2019) qui développe des nouvelles gammes de produits faits à partir de matières bio et naturelles. Leurs ventes ont d'ailleurs augmenté de 4% entre 2018 et 2019. Au delà de la conviction idéologique, ces matelas offrent davantage de bien-être, avec des propriétés thermorégulatrices et anallergiques. Quelques données chiffrées.

Pour les médiathèques, mettre en place un espace game comporte de multiples avantages. Cela permet de faire venir un public qui n'est pas familier du lieu, en proposant une activité annexe. Cela accentue également le lien social entre la médiathèque et les citoyens. Les professionnels ont le choix entre créer eux-mêmes leur escape game ou se baser sur des aventures préexistantes. Des espace games "clés en main" existent même. Les plus impliqués n'hésiteront pas à embaucher des comédiens pour rendre l'aventure encore plus captivante. Détails. Pas de chiffres.

Le marché des livres religieux a connu une double peine en 2020, le Covid-19 ayant fermé les librairies et les édifices religieux. Selon les données de GFK, le secteur recule donc de 17,7 %, à 42,2 millions d'euros, pour 3,1 millions de volumes vendus (-20,1 %). La production a elle aussi baissé, à 1889 nouveautés et nouvelles éditions, soit -5 %. Cependant, les éditeurs et libraires ont profité de cette année particulière pour avancer sur de nouveaux projets et affiché de hautes ambitions pour 2021, que ce soit via des parutions inédites, des beaux livres ou des avancées sur le net.

Les canaux de prescription littéraire se multiplient en 2021. Si la télévision reste numéro 1 en étant jugée très prescriptrices par 44 % des libraires, les médias numériques s'imposent de plus en plus dans le paysage. 34 % des libraires citent les webtv et YouTubers comme de nouveaux relais de communication, contre 4 % en 2018, et 30 % évoquent les réseaux sociaux, alors qu'ils n'étaient aussi que 4 % trois ans plus tôt. Constat similaire pour la presse en ligne, passée de 2 à 24 %.

L'édition footballistique privilégie la contre-programmation depuis la fin des années 2010. Plutôt que de sortir des ouvrages en rapport avec de grandes compétitions au moment où ces compétitions ont lieu, les éditeurs préfèrent se concentrer sur d'autres histoires, moins liées à un événement précis mais porteuses d'une plus grande valeur ajoutée, que ce soit par son contenu, son approche, etc. Le milieu a compris que les ventes de livres ne décollaient plus lors des compétitions et qu'il fallait trouver d'autres leviers.

A la tête de la librairie limougeaude Page et plume depuis le printemps 2020, Sébastien Lavy veut transformer son établissement pour en faire un lieu d'échanges et d'expériences, et non pas simplement de vente. La librairie va donc entamer de profonds changements en 2021 en ajoutant un espace dédié aux rencontres, d'autres plus conviviaux, et en isolant les pôles de réception et de commandes. En parallèle, la BD, moteur de Page et plume en représentant un tiers de son CA, va être déplacée à l'étage pour redynamiser ce dernier.

L'été 2021 sera une nouvelle fois aux couleurs de la crise de Covid-19 pour les éditeurs. Leurs lecteurs veulent profiter de la période estivale pour comprendre et décrypter cette crise et la société ou, au contraire, complètement s'en échapper avec des ouvrages "d'évasion". Les romans "feel good" devraient donc rencontrer le succès, de même que ceux favorisant le voyage, l'imaginaire, etc.

Les rencontres d'auteurs en ligne, initiées pendant la crise du Covid-19, ont connu du succès. Pratiquées par une poignée de libraires, elles ont conquis les lecteurs et les professionnels. Pensées au départ comme une solution temporaire, les rencontres s'installent dans le secteur. Des précisions avec des exemples. Pas de chiffres.

Les nouvelles générations n'achètent plus les mêmes antiquités que leurs aînés et plus forcément via les mêmes canaux. Alors les salons spécialisés cherchent à s'adapter.

Des multiples collaborations entre marques et artistes aux galeries d'art devenues de véritables multinationales, jamais les liens entre l'art et le luxe n'ont été si étroits. Pourquoi ? Et avec quelles conséquences ? "L'OEil" analyse le phénomène.