Et si, entre cinéma et jeux interactifs, le pâle inceste commençait à prendre vie et couleur ? Hypothèse à retenir, quitte à forcer la critique à revoir sa copie.

Lancée il y a une quinzaine d'années avec les adaptations de "Tron" chez Disney ou de "la Guerre des étoiles" chez Lucas Arts, la mode des jeux vidéo n'a pas simplement dopé l'industrie du cinéma...

Jeu vidéo sur Game Boy, catres, peluches, série télévisée puis film, les Pokémon, phénomène qu'on ne présente plus sont les premiers à avoir inversé la chaîne de l'industrie du divertissement : du jeu vidéo vers le cinéma, non du cinéma vers le jeu vidéo.

Aujourd'hui "Harry Potter", demain "Le Seigneur des anneaux" : les éditeurs de jeux vidéo se ruent sur les films porteurs, souvent au détriment de la qualité des jeux.

Prêt à partir à l'assaut de ces univers fantastiques peuplés de millions d'aventuriers qui partagent une même histoire ? Profitez-en, la visite est gratuite. "SVJ" vous emmène à la découverte de ces continents irréels de plus en plus fréquentés.

Vivre une deuxième vie, c'est possible... sur Internet. Chaque jour, des milliers de personnes se rencontrent, s'aiment et font du business dans Second Life, un univers virtuel qui compte de plus en plus d'adeptes. Et si ce faux monde permettait à ses habitants d'aller mieux dans leur vraie vie ?

En s'appropriant coup sur coup "Tomb Raider", "Resident Evil" et "Final Fantasy", le cinéma ne fait que reprendre son dû.

Une nouvelle campagne publicitaire a été lancée en octobre 2016 pour sensibiliser le public au PEGI (Pan European Game Information), le système de classification des jeux vidéo selon leur contenu, mis en place par le SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs). Ce système ne fait pas l'unanimité, raison de plus pour se pencher sur son fonctionnement.