Le film noir fait aujourd'hui preuve d'une grande vitalité dans la production hollywoodienne. La génération des années 1960 (A. Penn, S. Peckinpah, M. Scorsese) révèle les zones d'ombre de la société américaine, abordant les thèmes liés à la sexualité ou à la violence, et ouvre la voie aux cinéastes contemporains comme C. Eastwood ou S. Penn. Histoire du genre de 1959 à aujourd'hui.

Exceptionnelle à bien des égards, la troupe du Splendid - surnommée parfois " génération Splendid ", " génération Bronzés " ou " génération Père Noël" - se présente comme un cas absolument unique dans l'histoire du théâtre et du cinéma. Celui d'une bande de copains dont les chemins se croisent au lycée Pasteur de Neuilly au début des années soixante-dix. Sept films communs en sextette et de nombreuses autres aventures, seul ou à plusieurs, ont formé, sur scène comme à l'écran, une troupe et des couples devenus mythiques à bien des titres... Plus de quarante ans plus tard, Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte demeurent des valeurs sûres du box-office : à eux six, cent millions de spectateurs ! Enfin réunies pour la première fois, voici contées, par le détail et avec force témoignages, les plus belles aventures de cette troupe et son parcours atypique. On retrouve avec joie, nostalgie et entrain toutes les étapes de leur histoire ensemble, mais aussi au travers de carrières solo, devant et derrière la caméra. Un clin d'oeil documenté à une génération toujours actuelle, connue et à présent reconnue. Ou le décryptage de la naissance d'une référence... pour notre plus grand plaisir.

Dennis Hopper, acteur et cinéaste, peintre et photographe, révèle à travers certains des trésors de ses collections un véritable témoignage sur le nouvel Hollywood et les contre-cultures américaines, d'Andy Warhol à Ed Ruscha, de Roy Lichtenstein à Jean-Michel Basquiat.

Histoire de la naissance de la cinéphilie fantastique française. De la pérennisation et du rôle joué par le cycle d'horreur gothique produit par la Hammer et diffusé en France entre 1957 et 1977.

A partir des années 1960, Rossellini décide d'abandonner le cinéma de fiction pour le film historique destiné à la télévision ou le cinéma. Au moment où l'Europe vit d'importantes transformations, celui-ci décide de donner une dimension pédagogique à son oeuvre. Cette étude associe des critiques de films à des analyses des méthodes et des motivations du cinéaste.

Etude cinématographique, sociologique et historique qui dresse un bilan de la production cinématographique des Etats-Unis dans les années 1980. Elle analyse la figure du héros et le culte du corps qui diffère selon les studios. Elle se penche, enfin, sur les phénomènes de réaction populaire, notamment dans les pays européens.

Le kaiju eiga (film de monstres) continue encore aujourd'hui à offrir aux théoriciens un indicateur intéressant de l'évolution de la société japonaise depuis 1954, année de sortie du premier Godzilla. Le Japon d'après-guerre demeure sans nul doute un lieu de prédilection qui se prête à l'incarnation de plusieurs périls enfantés par l'inconscience des hommes. Godzilla et ses avatars, par leurs ravages cataclysmiques, perpétuent cette image d'une nation victime des forces de la nature ou des dérives génocidaires de la science.