L'histoire des artistes français ayant quitté leur pays pour l'Angleterre à la fin du XIXe siècle afin de fuir la guerre franco-prussienne et la Commune de Paris. Le catalogue présente leur travail dans ce pays ainsi que leurs sources d'inspiration. ©Electre 2018

Institutrice libre, Louise Michel fut une des figures de la Commune de Paris en 1871. Après l'écrasement des communards dans le sang, elle connut la déportation en Nouvelle-Calédonie de 1873 à 1880. Pendant ces années de bagne, elle ne renonça jamais à la lutte révolutionnaire et prit la défense des Kanaks. Jusqu'à sa mort, elle multiplia par la suite conférences et meetings. ©Electre 2016

Récits d'escales effectuées de 1870 à 1872 par le jeune officier de marine Julien Viaud, en Nouvelle-Ecosse, en Uruguay, en Terre de Feu, à Valparaiso ou encore à San Francisco, puis en 1912 à New York où, devenu écrivain, il séjourne six semaines pour la première mondiale de La fille du ciel, sa pièce coécrite avec Judith Gautier. ©Electre 2018

Sous l'impulsion coloniale allemande, paraissent les premiers récits de voyage écrits par des Africains dans une langue africaine. Nés en swahili, entre oralité et écriture, alphabets arabe et latin, ces textes sont les témoins d'une rencontre entre les mondes européen, arabe et africain. Liés ou non à la colonisation, ils offrent un regard croisé sur l'histoire africaine du XIXe siècle.

Présentation de la galerie nord du Petit Palais. Les trente grands plâtres qui y sont exposés ont servi à créer des statues de marbre et de bronze pour la municipalité de Paris, vers la fin du XIXe siècle. Les oeuvres sont commentées et réparties selon leurs auteurs : Dalou, Barrias, Falguière ou encore Rodin. ©Electre 2019

Une terre comprise entre l'altier mont Canigou et la Méditerranée a tout pour faire rêver, surtout quand elle se donne, entre cyprès et oliviers, des airs de Toscane ou de Grèce antique. Mais les Pyrénées-Orientales, ce sont aussi d'âpres vallées, de rudes montagnes, des rivières indociles, des coteaux schisteux et une plaine fertile tourmentée par la tramontane. La photographie du début du XXe siècle a su capter ces beautés à peine apprivoisées, ces charmes devenus désuets mais aussi l'ouverture au progrès : la ceinture de remparts de Perpignan et les arbres gigantesques de la Passejada debout pour peu de temps encore, les chemins muletiers du Vallespir offerts aux curistes, la Cerdagne qui découvre avec le train que la neige attire touristes et sportifs, les premières villas des bords de mer... Josianne Cabanas nous transporte dans les Pyrénées-Orientales d'antan. Elle nous fait revivre tous les changements apportés par le siècle nouveau dans des villages qui semblaient n'avoir pas varié d un cairou depuis des temps immémoriaux !

À seize ans, la future reine du cancan est blanchisseuse. Mais le soir, Louise Weber « emprunte » les robes des clientes pour courir à l'Élysée Montmartre. Celle que l'on va surnommer La Goulue se fait rapidement remarquer par sa gouaille et son appétit de vivre. Au Moulin Rouge, elle bouscule les codes en arrivant avec un bouc en laisse, détournant ainsi l'interdiction faite aux femmes d'entrer dans un lieu public sans être accompagnées par un mâle ! Immortalisée par Toulouse-Lautrec et Renoir, elle va également s'imposer dans le milieu mondain et côtoyer les plus grandes personnalités de son temps - le prince de Galles, le shah de Perse, le baron de Rothschild, le marquis de Biron... - avant de tomber en disgrâce.Pour mener à bien cette biographie, Maryline Martin s'est plongée dans le journal intime de la danseuse, conservé au Moulin Rouge. Elle a également consulté les archives de la société des amis du Vieux Montmartre, le service de la mémoire et des affaires culturelles de la préfecture de Police et les divers documents des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris. À partir de ses recherches, elle a pu dessiner le portrait tendre et intimiste d'une figure incontournable de la Butte Montmartre : une femme libre, fantasque, généreuse et attachante.Journaliste littéraire, Maryline Martin a écrit des nouvelles et des romans dans lesquels elle s'interroge sur la place et le rôle des femmes dans l'histoire.

Au tournant du XXe siècle, dix détenus de la prison Saint-Paul de Lyon rédigèrent leur autobiographie à la demande du criminologue A. Lacassagne. En retranscrivant ces témoignages, P. Artières met en lumière l'expérience insolite menée par ce médecin et dresse un panorama du crime à la Belle Epoque : maîtres chanteurs, parricides, dépeceurs, prostituées, etc.