« Au nom des femmes militaires, il n'est pas question de flancher. »Cette pensée a souvent guidé Maryline Gygax Généro avant qu'elle ne devienne en 2017 la première femme directrice du Service de santé des armées. Une victoire pour elle, mais aussi pour toutes les femmes militaires qui, des années durant, ont dû supporter le sexisme de certains gradés, heureusement contrebalancés par la bienveillance de la plupart.Cet ouvrage retrace l'itinéraire exceptionnel d'une femme issue d'une famille modeste, qui franchit les portes d'un univers masculin, celui de la médecine militaire. Une femme métisse, confrontée parfois au racisme, mais fière de ses deux mondes. Qui mène plusieurs vies de front – scientifique, militaire et familiale. Qui bataille, tant pour féminiser l'uniforme et en finir avec les jupes serrées, que pour veiller à ce que ses troupes aient les moyens nécessaires afin de prodiguer un soin plus humain.  Qui gère la crise Ebola en tant que directrice d'hôpital militaire.Qui, parvenue à la tête du Service de santé des armées, affronte avec brio la crise Covid-19.Dans notre société fracturée, cette histoire d'abnégation force l'admiration. Elle montre toute la puissance de l'engagement.Maryline Gygax Généro est médecin générale des armées en deuxième section, mariée à un médecin de l'armée de terre et mère de trois enfants.Stéphanie Touré a dirigé le programme d'actions culturelles d'un festival de musique en Seine-Saint-Denis.

Sur un fond de vie en internat dans un institut qui forme les futurs agents pour l'État chinois, le livre raconte les vicissitudes d'une jeunesse appelée par les valeurs prônées en Occident mais oppressée sur le terrain par la vieille garde. Il fera comprendre au lecteur occidental les enjeux inhérents reliés à l'ouverture du pays. Amené par les péripéties qui font écho aux événements ayant façonné la métamorphose d'une Chine occidentalisée, le lecteur sera captivé par un récit qui résonne comme un témoignage authentique, hautement instructif, sur un pan de l'histoire chinoise jamais portée à la connaissance des Occidentaux. En regard de la conjoncture mondiale évoluant vers une confrontation inéluctable entre une Chine ambitieuse et un Occident défaillant, l'ouvrage offre une approche authentique sur la transformation d'une Chine obscurantiste recroquevillée à une Chine capitaliste agressive. En ce sens le livre reste unique en son genre.

Dans les quarante années qui ont suivi la libération, notre pays a connu une révolution en psychiatrie. Pour la première fois, on a considéré les malades mentaux comme des êtres humains et l'on a inventé une nouvelle psychiatrie que l'on a qualifiée de « désaliéniste » car elle entendait en finir avec l'asile et l'enfermement.La vie professionnelle de Pierre Delion se confond avec cette révolution dont il a été l'un des principaux acteurs. Son récit nous guide dans cette période créatrice et nous permet de découvrir, de l'intérieur, que cette psychiatrie humaine constitue en fait la psychiatrie, une discipline scientifique située au carrefour de la biologie, des neurosciences et des sciences humaines. Il nous révèle, d'une façon parfois saisissante, ce qu'est une pratique désaliéniste, dans la vie quotidienne, et nous enseigne que le soin, c'est la relation avec le patient, et que celle-ci ne se construit que si l'on est ouvert sur le monde.Aujourd'hui, cette psychiatrie est menacée de disparition au profit de pratiques inhumaines d'abandon et d'enfermement que l'on croyait révolues. C'est pourquoi il est urgent de la défendre.

Le correspondant permanent de France 2 raconte l'incompréhension, l'aveuglement, le double jeu parfois des services de renseignements et des politiques à Jérusalem, Tel-Aviv et Washington depuis les années 1990 : occupation israélienne, développement de la colonisation dans les territoires palestiniens et politique américaine au Proche-Orient ont fait le lit de l'islam radical dans la région.

De 1974 à 1975, Paule du Bouchet a vécu dans l'Altiplano péruvien chez des Indiens quechua qui, avant elle, n'avaient jamais vu d'Occidentaux. Quand elle rentre en Europe, un silence définitif vient sceller ce moment d'une densité hors du commun. Quarante-cinq ans après, quelques mots sur une feuille volante échappée d'un livre donnent lieu à des retrouvailles inespérées avec son filleul péruvien. En octobre 2019, Paule du Bouchet retourne dans cette même communauté indienne, à quatre mille cinq cents mètres d'altitude. Rien n'a changé et tout a changé. Dessin à main levée de la mémoire perdue et retrouvée, ce dernier voyage nous saisit dans l'évidence d'un passé à couper le souffle. Paule du Bouchet est éditrice et autrice. Elle a notamment publié Debout sur le ciel (2018, prix Anna-de-Noailles de l'Académie française) et L'annonce (2022) aux Éditions Gallimard, ainsi qu'Emportée (réédition 2020) aux Éditions des femmes.

Evêque du scandale pour les uns, missionnaire des temps nouveaux pour les autres, l'évêque d'Evreux explique ici très simplement le sens de son combat d'homme d'Eglise en cette fin de XXe siècle.

L'histoire du rock progressif aux Etats-Unis dans les années 1970 a été marquée par une ambivalence. Le pays avait en effet le statut de place centrale du rock alors même que la scène progressive y est apparue tardivement. Les dynamiques esthétiques de ce mouvement sont présentées par l'auteur à travers sa discographie.