Au placard, la tablette de chocolat, au diable le burger-frites ? Pour cela, il faut stopper la faim directement dans le cerveau. Ce que font de nouvelles molécules… tel l’étonnant sémaglutide.

L’évaluation de la satiété, état physiologique qui indique au cerveau que l’on a assez mangé, est sous le contrôle de nombreux circuits nerveux et hormonaux. Certains groupes de neurones cérébraux sont spécifiquement chargés d’inhiber la prise alimentaire, dont ceux situés dans l’hypothalamus. Mais nous avons découvert que ces neurones activent aussi un autre circuit responsable d’une augmentation paradoxale de l’appétit pour les aliments sucrés.

Depuis plusieurs années, le jeûne a le vent en poupe. Est-il une simple mode passagère, à l’instar de nombreux régimes « détox » qui promettent monts et merveilles, ou ses bienfaits sont-ils objectivement démontrés ? Quelles sont les pratiques validées scientifiquement, et quels bénéfices peut-on en attendre pour notre cerveau ? Ce dossier invite à faire le point en passant au peigne fin les études sur le sujet. Un détour s’impose d’abord par le foie et l’intestin, où s’opèrent d’importants changements métaboliques.