La reconnaissance de l’animal comme «être sensible» et donc comme un proche parent des humains, par-delà les barrières traditionnellement dressées entre les deux règnes, est un mouvement de fond de la sensibilité contemporaine. Il ne va pas quelquefois sans des expressions extrêmes qui témoignent de la force du sentiment qui les porte. Thierry Blin scrute la signification de cette remise en question, tantôt douce et tantôt dure, des frontières de l’humain.

Introduit en Angleterre au XIXe siècle, l’écureuil gris américain s’est multiplié aux dépens de son cousin européen au pelage roux. Dans les régions du Nord, une armée de bénévoles use de tous les moyens pour combattre cette espèce exotique envahissante.

Le philosophe Frédéric Lenoir consacre son dernier essai à la question animale, qui occupe une place grandissante dans le débat public mais, selon lui, insuffisante dans la réflexion des politiques.

En réaction aux vidéos de l'association L214, certains éleveurs se détournent des grands abattoirs. Ils gèrent des sites à taille humaine pour maîtriser la mise à mort et regagner la confiance des Français. Les plus militants revendiquent l'abattage à la ferme.

Quels sont les regards que nous portons sur l'animal aujourd'hui ? En France depuis 2015, le Code civil ne les définit plus comme des « meubles » mais comme des « êtres vivants doués de sensibilité » - ce qui est bien le moins. Nous vous proposons d'explorer notre rapport à l'animal sous différentes facettes complémentaires. Sommaire. Quelle est la différence entre l'homme et l'animal ? L'animal et les peuples premiers. La grande rupture du XVIIe siècle. Qu'est-ce que l'intelligence animale ? Quels droits pour les animaux ? Pourquoi sommes-nous carnivores ?

Dans une ode à la beauté d'un village gascon et de sa campagne environnante, promise à disparaître devant l'installation d'une porcherie industrielle, la plume d'un enfant du pays appelle à agir pour sauver la nature sublime autant que les pauvres bêtes du futur élevage.

Derrière le véganisme bon teint se cache parfois un antispécisme radical qui rejette la spécificité de l'humain. Et qui, à l'instar des ultras de tout bord, rêve du Grand Soir. Enquête.

"Demain les chiens" nous projette dans un monde où une civilisation canine a succédé à la nôtre sur Terre. Ce roman de la fin des années 1940 est le livre de chevet de Michel Houellebecq. Et aussi de beaucoup de végans, qui y voient la préfiguration d’une société ayant banni la viande. L'article fait référence à l'ouvrage "Demain les chiens" de Clifford D. Simark.

Scientifiques, philosophes et militants sont de plus en plus nombreux à prêter aux animaux des émotions et des facultés longtemps considérées comme propres aux humains. Les grands singes mais aussi les autres mammifères, voire les poissons, font désormais partie du cercle familial. Les robots même s’y invitent. Sommaire. Les poissons peuvent éprouver de la joie. Frans de Wall : "Ne confondons pas émotions et sentiments". Alain Prochiantz : "La radicale originalité de sapiens".

Ils militent contre la discrmination "arbitraire" entre l'homme et les "autres animaux". Le bien, aux yeux des antispécistes, justifie les moyens. Notamment toutes les maltraitances de la langue française.

D’habitude fidèles au gouvernement national-conservateur, les agriculteurs s’opposent pourtant à son projet d’amélioration du bien-être animal et des conditions d’élevage, relate ce magazine catholique.