Les écosystèmes dont nous dépendons pour survivre menacent de s'écrouler. Le tableau semble bien noir, mais il y a de l'espoir.Je vous embarque avec moi dans une aventure extraordinaire, qui va changer votre regard sur la nature et les animaux.  Si l'on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une une nouvelle manière d'habiter la terre.

L'éthique animale est l'étude du statut moral des animaux, c'est-à-dire de la responsabilité des hommes à leur égard. Elle soulève des questions telles que : les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l'élevage industriel est-il problématique ?

Une étude de la vie de François d'Assise à travers ses liens avec les animaux. L'auteur montre en quoi la pensée philosophique du saint est à l'origine de l'éthique animale contemporaine et en explique les enjeux historiques et théologiques. ©Electre 2021

L'éthique animale est l'étude du statut moral des animaux, c'est-à-dire de la responsabilité des hommes à leur égard. Elle soulève des questions telles que : les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l'élevage industriel est-il problématique ?

Trophées, nourriture, sujets d'expérimentation, ressources, souffre-douleurs, jouets, vêtements… Depuis le Néolithique au moins, les êtres humains considèrent les animaux comme des moyens. Pourtant, les critères sur lesquels repose cette hégémonie de notre espèce n'ont pas la pertinence qui leur permettrait de justifier de tels traitements. C'est ce suprémacisme humain que l'antispécisme entend dénoncer.   Dans ce court essai, Valéry Giroux bat en brèche les caricatures, et montre que l'antispécisme, par analogie avec l'antiracisme, est avant tout une base de réflexion éthique et politique. En affirmant que l'humanité doit renoncer à certains des privilèges qu'elle s'est injustement octroyés aux dépens des animaux, elle défend l'idée qu'un monde délivré du spécisme serait non pas encore parfait, mais incontestablement plus juste.

Trois spécialistes de la question animale, une philosophe, un éthologue et un bioéthicien, s'interrogent sur les droits des animaux à l'époque contemporaine, lorsque la science reconnaît qu'ils sont capables d'intelligence et qu'ils perçoivent la douleur. Plusieurs options se présentent comme la reconnaissance de la personnalité morale ou des droits éventuellement différenciés selon les espèces.