Survenue le 10 mars en 241 avant notre ère au large de la côte ouest de la Sicile, la bataille navale des îles des Égades fut l’une des plus spectaculaires de l’Antiquité. Marquant la fin de la première guerre punique, elle vit l’opposition entre les flottes de Carthage et de la République romaine, et la victoire de cette dernière. Grâce à l’archéologue italien récemment décédé Sebastiano Tusa, surintendant de la mer de la région de Sicile, l’histoire que l’on croyait connaître a été sensiblement réécrite.

En Toscane, la cité de Volterra ne cesse de livrer ses secrets. Au cours de l’été 2015, des travaux ordinaires furent à l’origine d’une découverte archéologique de toute première importance : un amphithéâtre romain aux portes de la ville. Les spécialistes ont même parlé de « découverte du siècle »...

La prostitution fait partie de ces activités qui ne laisse aucune trace archéologique. Il est donc très difficile d’identifier, parmi les vestiges de l’Antiquité romaine, des sites ou des lieux consacrés à cette profession. Cependant, la littérature permet de décrire quelques réalités tangibles et d’éclairer ce monde interlope fréquenté par les basses classes de la société romaine. Loin de tous clichés, une sérieuse enquête conduit à mieux cerner l’implication sociale de ce métier ainsi que sa place comme régulateur des pulsions humaines.

L’un a été peint vers 520 avant notre ère dans une tombe étrusque, à Tarquinia dans le Latium, l’autre vers 480-470 avant notre ère, dans une tombe grecque, au sud de Paestum. Cinquante ans et environ 400 kilomètres séparent ces deux figures de plongeurs, représentations uniques de ce thème dans l’Antiquité. Qui sont-ils ? Enquête en eaux profondes dans les méandres culturels entre Grèce et Etrurie.

L'apparence extérieure d’un empereur fait partie des critères qui fondent sa légitimité. Dans le cas d’Elagabal (218-222), les auteurs antiques, et en particulier Hérodien, ont porté une attention particulière à ses goûts vestimentaires et insistent volontiers sur son accoutrement, qualifié de barbare, et convenant davantage à une femme qu’à un homme. Le port ostentatoire de vêtements en soie, de couleur pourpre et or, et de longues tuniques couvrant ses bras et ses jambes, dénote un goût pour le luxe peu compatible avec la simplicité affectée par Auguste, le fondateur du régime.

Qui ne connaît pas le suicide tragique de la célèbre Cléopâtre ? Son destin brutalement achevé en 30 avant notre ère, après sa défaite navale devant les armées d’Octave, le futur empereur Auguste, est digne d’une tragédie antique. Mais que s’est-il vraiment passé ?

Quelles pièces composaient la maison romaine et comment y vivait-on ? Dès les XVIIIe et XIXe siècles, des savants passionnés par l’Antiquité se sont intéressés à la "domus", établissant une grille de lecture – longtemps immuable – de son plan, de ses espaces et de leur fonction. Aujourd’hui, les récentes recherches archéologiques à Pompéi et à Herculanum, couplées avec une approche différente, anthropologique et sociologique, offrent des clefs de compréhension renouvelées de la structure – ou plutôt des structures – de la "domus" romaine et de la manière dont on y vivait. Sommaire.

Les deux premiers traités entre les Carthaginois et les Romains, datés respectivement de 509 et de 348 avant notre ère, ont été transmis, de manière partielle, par l’historien grec Polybe et l’interprétation du premier est difficile. Cependant, en le replaçant dans le contexte des relations très anciennes entre les Carthaginois et les cités étrusques, attestées tant par les auteurs anciens que par l’archéologie, il est possible d’accepter la datation haute donnée par Polybe.

Que se passa-t-il au Proche-Orient aux environs de 1200 avant notre ère ? Le puissant empire hittite, qui domina l’Anatolie pendant près de quatre siècles et fut le grand rival des Egyptiens, s’effondre, laissant place à une myriade d’Etats, appelés néohittites et araméens. S’étendant sur les territoires actuels de la Turquie et de la Syrie, ils héritent de traditions politiques, culturelles et artistiques impériales et métissées. Le musée du Louvre leur rend hommage au travers d’une magistrale rétrospective mettant en lumière des oeuvres longtemps méconnues.

La présence étrusque est bien connue en Italie. Mais qu’en est-il de la France ? Situé au carrefour de deux grands itinéraires terrestres et maritimes, entre la péninsule Italique, l’Europe tempérée et le nord-ouest de la Méditerranée, notre territoire est celui qui, en dehors de l’Italie, a livré le plus grand nombre de données sur les relations commerciales, culturelles et politiques avec l’Etrurie entre le VIIIe et le IVe siècle avant notre ère. Qui étaient ces Etrusques ?

Au sud du Péloponnèse, la ville d’Argos se situe au coeur d’une plaine agricole bordée par le golfe de Nauplie. Elle fut l’une des principales cités de la Grèce antique et si son rôle déclina avec la conquête romaine, la bienfaisance que lui portèrent certains empereurs permit à la ville de conserver une réelle importance, qui se manifesta, entre autres, par l’abondance et la qualité de ses monuments. Étudiés depuis le XIXe siècle, ces derniers continuent, encore aujourd’hui, de faire l’objet de recherches. Parmi eux, les monuments des eaux sont particulièrement remarquables.

Selon l’historien et rhéteur antique Procope de Césarée, le souverain byzantin Justinien (482-565) aurait, pour protéger l’Empire d’Orient contre les invasions barbares, fait construire ou réaménager un grand nombre de fortifications. Ces dernières constituent à la fois un limes (frontière) et une défense militaire de la péninsule Balkanique. La forteresse de Pecës en est un des meilleurs exemples.