Sommaire. La France résistera-t-elle aux conditions extrêmes. Les garde-fous de la République. Bernard Cazeneuve : « Ce n'est pas la Ve République qui est en cause ». « La Ve République a aussi un défaut... ». Robert Ménard : « Quand l'Etat de droit se retourne contre l'évidence ».

Colère, ressentiment, désorientation, anxiété… Les mots ne manquent pas pour dire ce que les Français ont traversé depuis la dissolution de l’Assemblée. Après la fièvre électorale, quelles mesures de réparation seraient susceptibles d’apaiser et de rassembler le pays ? Le "1 hebdo" propose quelques pistes pour ne pas « gâcher une crise », avec un mot d’ordre : cap vers le social. Sommaire. Ne pas gâcher, éditorial. Le pire attend et beaucoup l'espèrent. "Sans refondation démocratique, nous irons vers le pire", entretien avec David Djaïz. Une chance pour le Parlement ?

Dans ce contexte où aucun parti n’a de majorité à l’Assemblée nationale, la Ve République tombe dans l’impasse politique. L’historien des droites du XXe siècle esquisse la possibilité d’un rapprochement entre les droites néolibérales et européistes au Parlement, et craint, surtout, qu’Emmanuel Macron fasse fonctionner l’article 16 de la Constitution, s’octroyant des pouvoirs étendus, pour sortir du trouble et faire perdurer sa stratégie de l’homme de toutes les situations.

Sans majorité, comment gouverner ? De la Belgique à l'Irlande du nord en passant l'Italie et les Pays-Bas, plusieurs pays européens ont fait dans leur histoire récente l'expérience d'un pouvoir sans gouvernement. La leçon à retenir : le dur se passe après.

Pour rompre le cycle infernal d’élections où elle joue à chaque fois son va-tout, la France devrait se tourner vers ce mode de scrutin, plus représentatif, affirme cette tribune d’inspiration libérale. Mais la culture nationale reste hostile au compromis.

La disparition du président iranien dans le crash d’un hélicoptère, le 19 mai 2024, a provoqué une onde de choc à Téhéran. Dans un contexte national déjà très tendu, la presse iranienne anticipe des tensions au sujet de sa relève.

Après un scrutin où chaque citoyen ou presque se sent floué, les institutions de la Ve République ne sont plus adaptées à la situation.

Emmanuel Macron a choisi le passage en force sur les retraites, assumant le coût politique de sa réforme : un Parlement brusqué, un pays en ébullition, des risques de radicalisation... Comment peut-il gouverner désormais ? Notre décryptage, les analyses d'Agathe Cagé, Johann Chapoutot, Michaël Foessel, Vincent Martigny, Myriam Revault d'Allonnes, Nicolas Roussellier, et un entretien avec l'économiste Ludovic Subran. Sommaire. La République enlisée. Une crise de régime ? "Les marchés craignent aussi une explosion sociale".