Pas forcément mécontent de la censure contre son Premier ministre, Emmanuel Macron tente de résister à la crise. Récit. Sommaire. Les secrets d'un président tourmenté. Macron ou l'impossible effacement. Arnaud Teyssier : "Cette censure, c'est presque du vandalisme constitutionnel". Six mois plus tard, la facture est sacrément salée. Quand les institutions du Général vacillent.

Le naufrage de notre pays est le fruit de l'inconséquence de la classe politique, entre querelles d'égo et jeux de pouvoir. L'analyse se conclut par l'article intitulé "La parade à une France sans budget".

Malgré un interlude olympique réussi, l’année 2024 restera marquée par la dissolution ratée d’Emmanuel Macron, qui a mis en évidence les limites d’un système politique à bout de souffle, juge ce magazine libéral suisse.

Recours contre la fermeture des théâtres et cinémas, contentieux autour de l’ouverture des lieux de culte, répercussions de l’affaire Duhamel... Depuis un an, jamais on n’a autant parlé du conseil d’état, jamais il n’a été autant présent dans le quotidien des français. La plus haute juridiction administrative est devenue le seul espace où chacun peut contester les mesures d’un gouvernement au rôle accru, depuis que l’état d’urgence sanitaire a réduit celui du Parlement. Revers de cette toute-puissance, les critiques repartent de plus belle contre l’institution.

Pourquoi cette droitisation de la France ? Comment interpréter la percée de sa frange la plus radicale ? A l'heure où nous écrivons ces lignes, Marine Le Pen, Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan totaliseraient environ 30 % d'intention de vote pour la présidentielle 2022. Assistons-nous au triomphe d'un improbable bloc populiste et identitaire, mélange d'extrême droite ripolinée et de trumpisme à la française ?