Après un départ en fanfare, les investigations françaises sur les fraudes aux tests antipollution dans l'automobile sont au point mort.

En dépit de ventes en berne, les géants du secteur réinvestissent sur le continent, multipliant la création d'unités de production. Mais celles-ci restent modestes et s'appuient souvent sur des équipementiers et des sous-traitants étrangers. Sommaire. Les constructeurs avancent leurs pions. Thomas Schaefer, Directeur général de Volkswagen pour l'Afrique subsaharienne : «On ne développe pas une industrie du jour au lendemain».

Prochainement, la voiture sera totalement différente de celle que l'on connaît aujourd'hui, et les constructeurs allemands, s'ils n'anticipent pas ce changement, pourraient bien perdre leur compétitivité. En effet, à l'avenir la voiture sera à la fois électrique, autonome, connectée au web et partagée, et non plus achetée. Certes l'Allemagne a encore produit 5,5 millions de voitures en 2017, dont 78% dédiées à l'exportation, mais ces voitures qui ont été marquées par une prouesse d'ingénierie vont perdre en importance face aux logiciels et aux batteries importées d'Asie.

A Camaçari, dans le Nord-Est, le constructeur automobile américain a annoncé brutalement qu’il cessait toute activité, entraînant la destruction de dizaines de milliers d’emplois directs et indirects.

L'industrie automobile ne se limite plus à la construction de véhicules en 2021. Parmi les cinq acteurs mondiaux les mieux valorisés du secteur, deux, l'américain Uber et le chinois Didi Chuxing, ne fournissent aucune voiture, mais sont positionnés sur les services attenants. Si l'objet "automobile" reste central dans la société, son usage est bouleversé par les nouvelles habitudes qu'ont pris les consommateurs : autopartage, covoiturage, recours à des chauffeurs...

Tout électro, tout beau ? Troquer son réservoir à carburant pour une prise électrique ferait du bien à la planète, relancerait l'emploi en France et rendrait le secteur automobile enfin autonome. Pas si simple !

Louées pendant de nombreuses années mais toujours peu en vue en réalité, les voitures électriques ont profité de la crise de Covid-19 pour passer un cap. Au premier trimestre 2021, leurs ventes en Europe augmentent de 175 % pour les hybrides rechargeables et de 59,1 % pour les 100 % électriques. En parallèle, les ventes de diesel reculent de 20,1 % et celles d'essence de 16,9 %. Les constructeurs automobiles multiplient les nouveaux modèles, étoffent leurs catalogues et prévoient tous de vendre une majorité de véhicules électriques dans la décennie à venir.

Le véhicule électrique est le segment porteur du marché automobile en 2021. Constructeurs et start-up se pressent pour se positionner sur ce marché, ayant tous en tête la réussite mondiale de Tesla. Valorisé 600 milliards de dollars, le groupe américain a réussi à s'imposer en s'appuyant sur trois piliers : trouver une niche (les voitures électriques haut de gamme) et s'y développer ; produire à grande échelle ; créer son propre réseau de vente et de distribution.

Moins de pompes, moins de roulements, moins de soupapes... la voiture électrique transforme l'activité et la vie de ces petites villes où des entreprises de sous-traitance auto prospéraient jusqu'alors. L'après Merkel ne commence pas si bien.

Selon de nombreux témoignages, le directeur marketing de la marque au losange impose un climat de terreur au sein de l’agence de publicité, qui gère la communication du groupe français. A la suite d’une enquête interne, la direction s’est contentée de créer... une ligne d’écoute.

A l'image de Stellantis avec Amazon au CES de Las Vegas, des alliances se nouent peu à peu entre constructeurs et géants du numérique autour de l'intelligence artificielle embarquée des véhicules.