Nul ne sait encore à quoi ressemblera la présidence de Donald Trump. Mais au vu de sa campagne incendiaire, de sa proximité avec la droite radicale et de la concentration des pouvoirs entre les mains des républicains, les craintes sont fortes. Notamment celle d'une liquidation pure et simple de l'héritage de Barack Obama. Mais aussi celle de dérives autoritaires. D'où le mot d'ordre de la journaliste Masha Gessen et du cinéaste Michael Moore : résister. Sommaire. Manuel de survie en autocratie. Une "Pravda" américaine ?. La grande régression. Le petit peuple a parlé.

Depuis l'élection surprise du milliardaire républicain, le réseau social est accusé d'avoir influencé le vote en laissant proliférer de fausses informations et en ne relayant auprès des internautes que des contenus déjà conformes à leurs opinions.

L'élection de Donald Trump annonce une nouvelle ère, celle du nationalisme populiste, écrit Francis Fukuyama. Mais c'est surtout l'imprévisibilité et l'isolationnisme affiché du nouveau président américain qui inquiètent à l'étranger. Vladimir Poutine aura-t-il les mains libres en Europe et au Moyen-Orient ? En Asie, les alliés de l'Amérique s'alarment de l'abandon de la stratégie du pivot. Sommaire. La fin de la démocratie libérale. L'armée européenne peut toujours attendre. Lettre ouverte de Russie. Le Royaume-Uni, tête de pont transatlantique. L'osmose avec Netanyahou.

Les questions de société comme celles qui ont émaillé l'élection américaine ne semblent pas intéresser les Arabes, selon de nombreux commentateurs. Ils oublieraient leurs liens d'interdépendance avec le reste du monde.

Le 19 décembre 2016, le collège électoral doit élire le nouveau président. Hillary Clinton a obtenu plus de voix mais Donald Trump a remporté une majorité de grands électeurs. Certains d'entre eux pourraient décider de ne pas suivre les règles du jeu.

Malgré sa campagne antisystème, le futur président est en train de mettre en place le gouvernement rassemblant plus de nantis qu'aucun autre dans l'histoire américaine moderne.

Appauvris et méprisés, les déclassés de l'Amérique ont voté, déjouant les pronostics d'une nomenklatura depuis longtemps autiste. Et la démocratie en paye le prix fort.

L'ex-président de la République, membre du Conseil constitutionnel, qui a été ministre (Budget, Intérieur, Economie) et député plusieurs fois, et maire pendant vingt ans de Neuilly-sur-Seine, se prétend, comme Donald Trump, hors système. Ah bon ?

Gouvernement modéré ou confirmation d'une ligne droitière, le nouveau président américain entretient toutes les ambiguïtés autour de sa future équipe.

La nouvelle diplomatie américaine écrase les usages à coups de tweets ravageurs et suscite une crise ouverte entre Pékin et Washington.

Polémistes sur le retour, has been du show-biz ou fossiles de la politique, les soutiens de Trump ne brillent pas autant que les people et les universitaires brandis par Clinton durant la campagne. Tour d'horizon du vedettariat conservateur.

La chancelière devra s'entendre avec un président qui l'a ouvertement critiquée avant même d'être investi. L'avenir de l'Allemagne et celui de l'Europe en dépendent.