Le mandat du 45e président des Etats-Unis, qui prend ses fonctions le 20 janvier 2017, promet d'être à nul autre pareil. Conflits d'intérêts, ministres inexpérimentés, dérapages sur Twitter et relations exécrables avec les médias, la communauté du renseignement et nombre de responsables étrangers... Jamais un locataire de la Maison-Blanche n'a été investi avec une cote de popularité aussi faible et face à une résistance aussi forte. De A comme alt right à I comme isolationnisme, Z comme zéro chance d'être président, inventaire subjectif de l'univers de Donald Trump. Sommaire. Sommaire.

Il a beau le nier, le nouveau président américain a fédéré contre lui un vaste mouvement qui est descendu dans les rues lors de la Marche des femmes du 21 janvier 2017. Jusqu'où ira cette colère ?

Donald Tromp accuse les agences de renseignements américaines de comploter contre lui. Au coeur de la polémique : la fuite très opportune d'un dossier à charge présentant ses supposées collusions avec Vladimir Poutine. Et, en prime, une rumeur de "sextape".

La promesse du président américain de transférer l'ambassade de son pays à Jérusalem ne semble plus sa priorité absolue. L'histoire mouvementée de la ville sainte et son statut complexe l'auraient-ils ramené à la raison ?

En une semaine, le nouveau président a ébranlé l'ordre politique traditionnel et commencé à bouleverser le rôle des Etats-Unis dans le monde.

Dans tout le pays, des groupes d'électeurs, souvent novices en politique, s'organisent pour résister et interpeller leurs représentants. Une effervescence qui rappelle les débuts du Tea Party, né en 2009 en opposition à Obama.

Ex-informaticien de génie devenu gestionnaire de fonds spéculatifs, ce milliardaire a été un acteur-clef de l'élection du président américain. Proche de Steve Bannon, le stratège en chef de la Maison-Blanche, il finance un véritable empire de persuasion de masse sur Internet.

Le directeur du FBI a confirmé le 20 mars 2017 qu'une enquête était ouverte sur les liens entre Moscou et l'équipe Trump durant la campagne. Une période d'incertitude s'ouvre à la Maison-Blanche.

Le président américain a connu son premier revers majeur le 24 mars 2017, avec le retrait du texte censé abroger la loi sur l'assurance santé mise en place par Obama. Et pourtant, le plus dur reste à venir, estime ce chroniqueur.

C'est à un exercice particulier que s'est prêté "Courrier international" : sélectionner et traduire des articles issus de plusieurs médias pro-Trump pour vous donner à lire ce qui s'écrit outre-Atlantique dans le camp du 45e président américain. Sommaire. En finir avec l'immigration. La chasse aux militants pro-Trump est ouverte. L'Amérique sous influence. Contre le consensus complaisant des élites. Nationaliste contre mondialiste. La gauche ne se relèvera pas. "The Gateway Pundit" entre à la Maison-Blanche. Ces juges qui menacent les Américains.

"Trump a dit ce qu'il ferait et fera ce qu'il a dit !" Combien de fois a-t-on entendu cette rengaine dans le carré de ses supporteurs les plus fidèles. D'une certaine manière, il ne les a pas déçus. En deux mois, il a ouvert à peu près tous les chantiers de sa révolution conservatrice. Sommaire. En Californie avec les anti-Trump : "On ne doit pas se contenter des manifs...". En Arizona avec les pro-Trump : "Il a rétabli le respect de Dieu..."

Le président américain annule des mesures d'assouplissement prises par Barack Obama. Ce retour de bâton n'aura pas plus d'effet sur le régime que n'en aura eu la politique du dégel.