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Au cinéma

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"Nostalgie de la lumière", "Homeland : Irak année zéro", "Carré 35". Trois pierres blanches auront borné les années 2010 du documentaire, chacune structurées autour du trou noir d'un deuil, la mort de camarades de lutte, d'un neveu ou d'une soeur y devenant le centre de gravité d'introspections obsessionnelles.
Numéros de page :
pp.40-41

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"L'Evangile selon Saint Luis" (René Gilson, France-Observateur), "Dans la grande tradition des fous espagnols" (Octavio Paz, Les Lettres françaises), "Nazarin ou Eros contre le Christ" (Jean Domarchi, Arts), "Un nouveau Don Quichotte"(Georges Sadoul, Les Lettres françaises) : autant d'articles, autant d'approches d'une oeuvre qui, soixante ans après sa sortie, est rétive à l'univocité...
Numéros de page :
pp.84-85

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Les gigantesques flammes qui ont dévasté l'Australie cet hiver 2019 réveillent le souvenir d'un âge d'or du cinéma austral dans les années 70 et 80, quand les cinéastes des antipodes interrogeaient l'imaginaire du désastre et de la fin du monde.
Numéros de page :
pp.78-83

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Entre l'échelle humaine des plateaux de tournage et l'échelle miniature des insectes, il y a Steven Kutcher. Spécialiste de la cohabitation entre les équipes de films et leurs acteurs arthropodes, ce "bug man", collabore depuis 1977 avec les cinéastes qui souhaitent mettre en scène des fourmis, araignées, moustiques, abeilles, cafards, papillons, mouches... Le "dresseur d'insectes d'Hollywood" joue les médiateurs : on l'appelle aussi « bug wrangler », c'est-à-dire le cow-boy des insectes, l'homme solitaire qui veille sur les bêtes à six pattes (ou plus).
Numéros de page :
pp.84-89

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Par le passé, nous n'avons pas été indulgents pour certains films de Sébastien Lifshitz, nous en avons négligé d'autres ("Les Invisibles", 2012). Pourtant, dans un bref compte rendu cannois (no 629-630, été 2013}, Nicolas Bauche le désignait comme "un cinéaste qui attend son heure de gloire". Primé à Locarno, "Adolescentes" a suscité dans notre rédaction une adhésion sans réserve : et si cette heure était arrivée ?
Numéros de page :
pp.6-13

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Notre attachement à Todd Haynes s'est manifesté une nouvelle fois dans notre récente enquête auprès de nos rédacteurs sur les films les plus marquants de la dernière décennie et où il figurait parmi les cinéastes américains les plus cités. Tout en étant un metteur en scène en constant renouvellement et épris de recherches formelles, nous ne l'attendions pas avec "Dark Waters" dans un des genres les plus nobles et les plus courageux du cinéma hollywoodien.
Numéros de page :
pp.14-20

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Après "Ilo Ilo", Caméra d'or à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes en 2013, Anthony Chen a tenté de bâtir une production anglo-saxonne depuis Londres, mais l'entreprise n'a pas encore abouti. Dans "Wet Season", son deuxième film, il revient à ses racines : Singapour, petit territoire isolé, mais un des plus riches au monde, multiethnique, multilingue, multireligieux. Des personnages solitaires, parce que abandonnés, s'y croisent et tentent de communiquer.
Numéros de page :
pp.22-27

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Si le populisme repose sur la croyance ou la volonté de faire croire à l'existence d'un peuple sans considération de classes, sans structures instituées, s'il rêve d'accorder du pouvoir à cette masse indistincte et chimérique ou de lui donner le pouvoir, s'il récuse volontiers la représentation -y compris parfois celle que le peuple pourrait se faire de ses intérêts collectifs -, s'il doute de toute médiation, prompt à se sentir trahi par tout le politique, il n'a pas le même visage en Amérique du Nord, en Italie, en France, au Japon.
Numéros de page :
pp.86-90, 92-108, 110-111

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Si "Le Sel des larmes" partage la même facture esthétique que les films réalisés par Philippe Garrel depuis "La Jalousie" (2013), c'en est sans aucun doute - avec "L'Ombre des femmes" (2015)- l'un des plus inspirés et frémissants (et ce n'est pas les ineptes accusations de misogynie entendues çà et là pendant la Berlinale qui y changeront quelque chose). Sans doute parce que le film, se donnant comme un adieu au père (Philippe Garrel a aussi perdu son père, Maurice Garrel), explore des territoires psychiques douloureux et inconscients.
Numéros de page :
pp.20-27

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Voir ou revoir les films de Losey est un long voyage que l'on entreprend à travers l'âme humaine. Même après plusieurs visions, on peut avoir cette sensation, à la fois frustrante et remplie de promesses et d'attentes nouvelles, de n'avoir pas tout saisi ou tout compris, pas fait le tour du propos complet qui nous était soumis, tant les niveaux d'analyse ou de perception sont nombreux et se superposent.
Numéros de page :
pp.68-73

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A l'ère du muet, le cinéma burlesque américain était dominé par deux géants : Chaplin et Keaton. Le parlant fut fatal au second, accablé de problèmes personnels, abandonné par les grands studios et servant de faire-valoir dans des films médiocres, tandis que Chaplin, producteur et propriétaire de ses films, les sonorisait et les ressortait dans des copies neuves tout en continuant à tourner des chefs-d'oeuvre, "Les Temps modernes", "Le Dictateur", "Monsieur Verdoux" et "Les Feux de la rampe", où il offrait enfin à Keaton un rôle mémorable.
Numéros de page :
pp.90-110

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Sorti en Chine en septembre 2018, après son passage à la Mostra de Venise, puis en Asie, et dans très peu d'autres pays, "Shadow" est l'avant-dernier film de Zhang Yimou.
Numéros de page :
pp.42-43