Le contact d’une tasse de café dans le creux de nos mains, l’odeur du breuvage qui s’élève à nos narines. Le tic-tac régulier de la pendule. Le mouvement de l’air qui va et vient dans nos poumons. La texture molle de la terre qui s’écrase entre nos doigts, la caresse de hautes herbes sur nos jambes, le contact chaud du soleil couchant sur la peau. Les sensations sont partout. Oui, mais nous n’y prenons pas garde, occupés que nous sommes à regarder bouger des formes lumineuses sur des écrans. Et c’est un problème. Car coupé de ses sensations, notre cerveau angoisse.

Les chants d’oiseaux apaisent notre fréquence cardiaque, atténuent les hormones du stress et stimulent les émotions positives. Bénéfiques pour le corps et le cerveau, ils pourraient protéger contre l’anxiété et la dépression.

Une liste de villes à mémoriser ? Une règle grammaticale à assimiler ? En prenant le temps de respirer profondément, vous verrez vos résultats progresser.

À tout instant, notre cerveau reçoit des messages des organes et d'autres parties de l'intérieur du corps -la plupart du temps sans que nous en soyons conscients. Une autoperception souvent perturbée en cas d'anxiété, de troubles alimentaires ou de dépression.

Vous avez régulièrement l’impression que tout vacille autour de vous, mais les médecins ne vous ont diagnostiqué aucun problème vestibulaire ? Vous souffrez peut-être de ce qu’on appelle un « vertige phobique ». Un trouble qui, heureusement, se soigne plutôt bien.

Le sommeil n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Ses berges sont parfois hantées par des manifestations bizarres que les médecins appellent des "parasomnies". Plus courants qu'on ne le pense, surtout à l'adolescence, ces sont souvent spectaculaires. Gardez les yeux ouverts, nous partons à la découverte de ces empêcheurs de dormir en paix ! Sommaire. Somnambulisme, une déambulation nocturne spectaculaire. Terreur nocturne, une frayeur digne des pires cauchemars. Bruxisme, quand les dents grincent. Somniloquie, l'art de parler endormi.

L’élève n’est pas un pur esprit. Et au-delà des « 30 minutes par jour » d’exercice physique, on peut passer par le mouvement, le geste et l’approche corporelle pour apprendre, dans l'idée que les apprentissages s’ancrent davantage quand ils ne mobilisent pas seulement les facultés intellectuelles, mais également les facultés sensorielles. Sommaire. Faire corps avec les apprentissages, avant-propos. PENSER LE CORPS A L'ECOLE. Apprendre par corps : qu'est-ce que c'est? Le corps à l'école : une place difficile à trouver. Des microviolences sur les corps. De hauteur d'enfant à grandeur d'élève.

Longtemps méprisés en France, biceps et pectoraux sont l'objet d'un culte inédit. Comment en est-on arrivé là ?

L'estomac serait notre deuxième cerveau. Méditer nous ouvrirait aux autres. Bref, écouter notre corps résoudrait tous nos problèmes. La philosophe Frédérique de Vignemont met en garde contre cette "mythologie contemporaine". Spécialiste de sciences cognitives, elle déboulonne le "quantified self" et les biais marketing du développement personnel, pour inviter à douter, aussi, de notre corps et mieux nous y relier.

La compréhension des textes pose souvent souci aux élèves, peut-être parce qu'elle n'est travaillée qu'à partir de travaux écrits. Nous découvrons ici une approche pédagogique basée sur le passage par le corps pour comprendre les finesses d'un écrit, jusqu'à la reprise d'une écriture.

A travers les siècles et les cultures, il a été admis que, dans l'ordre du vivant, devaient coexister des entités matérielles et immatérielles. D'un côté, la substance physique, la chair, concrète, propre à l'observation et mortelle par essence. De l'autre, l'éthéré, l'insaisissable, que l'on nommera selon les convenances et croyances : l'âme, l'esprit, les pensées, la conscience... Ce qui questionne sur notre propre nature, parfois même le sens de nos existences : d'où émerge notre capacité à penser, à rire, à rêver, à créer ? S'agit-il d'une production du corps ?