Enquête dans les coulisses de la haute cuisine française et de ses ramifications jusque dans les ateliers des agro-industriels, éclairant les récents bouleversements du milieu : suicide de chefs, arnaque à la TVA, étoiles retirées ou décernées sans raison apparente, réseaux, etc.

Dossier consacré à Osaka, la plus grande ville du Kansai. A partir de portraits, d'enquêtes et de reportages dans les rues de la mégalopole, les contributeurs mettent en lumière la multiplicité et la complexité de ses identités et abordent des thèmes comme la gastronomie, la lutte féminine ou encore la vitalité de l'art contemporain. ©Electre 2023

De A comme "Abbaye" à Z comme "Zizi Coin Coin", un dictionnaire qui se présente comme une promenade gourmande et malicieuse à travers la gastronomie belge, brassant recettes, anecdotes gastronomiques et citations littéraires venues du plat pays. ©Electre 2019

Les oeuvres de Grimod de La Reynière sont essentielles à l'histoire de la cuisine française, car elles marquent le début du journalisme gastronomique. Désoeuvrés après la Révolution, les grands cuisiniers auparavant employés chez les aristocrates ont trouvé un nouveau public pour leur art, et une nouvelle ambiance gastronomique, le restaurant, dont la forme moderne a vu le jour vers 1800. Entre 1803 et 1812, Grimod - grand gastronome et écrivain de talent, viveur et esthète, ami de Louis Sébastien Mercier et de Restif de La Bretonne, ces maîtres de la découverte de Paris - a créé simultanément la critique gastronomique, le jury de dégustation et la publicité culinaire. Son Almanach des gourmands est l'origine même de notre critique gastronomique : un livre clé dans l'histoire de la cuisine.

Au XIXe siècle, l'élévation de la cuisine française au rang d'art est due à la rencontre de plusieurs discours : technique (les livres des grands chefs tel Carême) ; journalistique et publicitaire (Grimod de La Reynière) ; théorique (Brillat-Savarin et son incontournable Physiologie du goût) ; littéraire (surtout l'oeuvre de Balzac et de Dumas). Mais on oublie souvent le rôle que tinrent les chroniqueurs de la vie gastronomique, dont le plus remarquable, par son style et la richesse de ses anecdotes, est Eugène Briffault. Son Paris à table nous permet d'entrer dans la complexité de la vie culturelle et culinaire du milieu du XIXe siècle, quand la table parisienne est incontestablement devenue la meilleure du monde, et que la vie littéraire et les affaires se tiennent de plus en plus souvent autour d'une table de haut luxe.

Pendant des siècles, la France a montré au reste du monde ce que la gastronomie signifiait. L'art de la cuisine était porté en France à un niveau d'excellence inouï et élevé au rang d'art de vivre. Mais la crise économique, politique et sociale a fini par atteindre ce domaine clé de notre exception culturelle.

Tout le savoir du Robert sur la richesse et la variété de la langue française autour du thème de la table : mots anciens, argotiques, mots régionaux, mots de la francophonie, curiosités de la langue, expressions oubliées, croustillantes. Des définitions rédigées comme des histoires, agrémentées de petits encadrés (racontant une coutume, développant une étymologie...) et de citations.