Accusées de polluer les océans, suspectées d'être toxiques pour les humains, les crèmes solaires ont mauvaise presse. De plus en plus, les consommateur.rices se tournent vers le bio ou le « Do it yourself ». Vraie solution... ou fausse bonne idée ?

En 2020, la crise du Covid-19 remettait tout en question, éclairant les failles de notre économie mondialisée. Beaucoup, dont "We Demain", se mettaient alors à rêver du "monde d’après" post pandémie, plus humain et écologique. Aujourd’hui les esprits sont partagés entre pessimisme (il y a des raisons de l’être : explosion des inégalités, urgence écologique) et espoir. Espoir d’un nouvel élan, impulsé par le retour à une liberté tant attendue... mais surtout l’essor d’une nouvelle économie. Ses moteurs : un saut technologique inédit, associé à la revanche du local.

Déjà en difficultés avant la pandémie, le rasage masculin a d'autant plus souffert en 2020. Il recule de 7,2 % à 280,76 millions d'euros en valeur, et de 7,6 % à 33,71 millions d'unités vendues en volume. Toutes les catégories ont souffert, pas aidés par les épisodes de confinement qui ont poussé 27 % des hommes à se raser moins et 18 % à ne plus se raser. Si elles peinent encore à espérer une relance du marché, les marques accélèrent malgré tout sur les tendances porteuses, notamment leur aspect écologique.

Dans une étude, William Acker montre que les zones où vivent les Voyageurs sont les plus polluées. Il plaide pour une convergence entre leurs luttes et celles des écologistes.

Havres de biodiversité, régulateurs climatiques, sources de combustible, filtres naturels... les haies, aujourd'hui parées de maintes vertus, connaissent un retour en grâce et les incitations à replanter abondent. Cela reste toutefois insuffisant pour stopper une érosion qui demeure vertigineuse.

Nous sommes confrontés à la conjonction de divers maux : la diminution de la biodiversité favorise le développement de nouvelles pandémies qui trouvent un terrain fertile dans nos modes de vie, en particulier alimentaires. On sait de mieux en mieux à quel point l’alimentation est essentielle à la santé. Son amélioration suppose une recomposition de ses sources, en particulier dans le champ agricole.

Tout électro, tout beau ? Troquer son réservoir à carburant pour une prise électrique ferait du bien à la planète, relancerait l'emploi en France et rendrait le secteur automobile enfin autonome. Pas si simple !

Sous la pression européenne, le gouvernement compte bannir 40 % du parc automobile des grandes métropoles dans les années à venir, à commencer par les diesels. Au coeur de sa politique : la mise en place des ZFE, des zones à faibles émissions... mais à forte exclusion !

Le soin est intrinsèquement polluant. Les professionnels de santé doivent intégrer les enjeux du développement durable dans leurs pratiques : généraliser les démarches d'écoattitude vis-à-vis de l'eau, des déchets et de l'air. Ce champ d'innovation est déjà investi par les équipes soignantes et les différentes structures de formation qui ont mené une réflexion sur l'écoconception du soin. Elles se sont engagées de façon concrète dans une véritable aventure collective, pour protéger aussi bien la planète que notre santé.

Si les rayons des grandes surfaces se dotent de produits plus respectueux de l'environnement, les magasins eux-mêmes ont un rôle à jouer en matière de développement durable. Panneaux solaires sur le toit, façades végétalisées, utilisation de mobilier recyclé, les distributeurs se mobilisent aussi pour transformer leurs points de vente. Focus et reportage sur 11 initiatives de ce type en France. Sommaire. "Ecologique rime avec économique et vice versa". Grand Parilly, tête de point de la RSE de Leroy Merlin. L'E.Leclerc de Basse-Goulaine, engagé depuis douze ans.

Stationnement payant des deux-roues à Paris, file réservée aux véhicules peu polluants à Lyon et Grenoble, et, surtout, exclusion des vieilles voitures dans toutes les villes de plus de 150 000 habitants avec les "zones à faibles émissions" (ZFE) instaurées par le projet de loi Climat et résilience. La traque aux particules fines et au dioxyde d'azote est lancée. Comme si les "gilets jaunes" n'avaient jamais existé. Comme si nos dirigeants politiques n'avaient toujours pas compris comment fonctionne le moteur à explosion sociale... Sommaire.

Crise du climat, souffrance animale, enjeux de santé... La consommation de viande ne cesse de baisser. Et les alternatives d'émerger. Cet été, "M" raconte la révolution de la viande de demain. Première étape chez Beyond Meats, Impossible Foods ou The Vegetarian Butcher, ces entreprises dont les labos industrialisent des biftecks sans protéines animales. Et attirent des investisseurs alléchés par un marché en forte croissance. Même les géants du fast-food s'y mettent, confrontés à une demande de plus en plus pressante de consommateurs tentés par le véganisme.