Une société plus écologique est-elle compatible avec la gastronomie ? C'est, en tout cas, la thèse que défend l'économiste décroissant Serge Latouche dans son dernier ouvrage.

Face à l'ampleur et la multiplicité des batailles écologiques à mener, le premier réflexe est de se sentir écrasé. Contre cette paralysie collective qui profite aux gardiens du temple capitaliste et nous précipite, chaque jour un peu plus, vers le chaos climatique, l'essayiste et militant suédois Andreas Malm appelle à un « léninisme écologique ». Autrement dit : profiter des crises en cours pour s'attaquer, par des objectifs simples et concrets, quitte à recourir au sabotage, à ce qui maintient le "business as usual" en place. Entretien.

Après les annonces ambitieuses, passée la vague d'espoir, à quoi ressemble concrètement la politique écologique de la nouvelle administration américaine ? S'ils survivent à leur passage au Congrès, les grands projets de Joe Biden devraient se résumer à un programme d'investissements publics afin de stimuler une hypothétique croissance verte. Voiture individuelle et consumérisme resteront au coeur d'un "American way of life" définitivement non négociable.

Téléphones mobiles, ordinateurs portables et, aujourd'hui, voitures électriques... l'électrification de la mobilité s'est traduite par une ruée vers le lithium, matériau qui a bouleversé l'industrie des batteries il y a trente ans. La maîtrise de l'extraction de cet « or blanc » et de sa transformation revêt une importance stratégique. Quitte, jusqu'ici, à occulter totalement les désastres écologiques et sociaux liés à sa production.

Les communs désignent généralement des ressources partagées qui ont une utilité pour une communauté qui en prend soin, c’est-à-dire des effets positifs. La notion de "communs négatifs" s’attache aux problèmes soulevés par la gestion de certaines réalités dont les effets sont négatifs notamment dans le domaine environnemental : déchets, centrales nucléaires, mais aussi d’autres éléments dont nous allons hériter à l’avenir et dont il va bien falloir prendre soin.

La loi Climat et résilience, comptant près de 300 articles, a été promulguée et publiée au Journal officiel le 24 août 2021. Affichage de l'impact environnemental des biens et services, publicité sur les produits à impact excessif sur le climat, vente de produits sans emballage primaire (dont le vrac), obligation des pièces détachées.... Tour d'horizon de ses dispositions et des changements pour les acteurs de la consommation avec Perifem (représentant des enseignes de la grande distribution, du commerce spécialisé et des centres commerciaux). Peu de chiffres. Données juridiques.

Dans ce numéro du "1", nous dévoilons les sales dessous du monde de la mode. Pour exposer les carences de l'industrie, afin qu'elle relève ses normes sociales et écologiques de production. Mais aussi pour juger de notre propre responsabilité dans cette dérive. En quinze ans, notre consommation de vêtements a augmenté de 60 %, alors même que nous les conservons deux fois moins longtemps. Plus des deux tiers de notre garde-robe dort dans des placards, quasiment jamais utilisée.

Après une carrière parisienne à succès entre hôtels de luxe et objets en série limitée, le créateur a donné une nouvelle orientation à son travail. Désormais installé entre Marseille et Majorque, il inscrit ses projets dans une réflexion incluant la question écologique.

La COP 26 s’est ouverte à Glasgow dans un climat de profonde inquiétude. Six ans après la signature de l’accord de Paris, la trajectoire espérée pour contenir le réchauffement de la planète paraît encore bien lointaine, faute d’investissements massifs dans la transition écologique chez les pays les plus pollueurs.

Nouveau nom, nouveau logo et surtout nouveau discours. Plus écolo, plus responsable. Faut-il y croire ? Une étude vient de pointer du doigt le silence de la compagnie dans les années 1970 sur ses méfaits climatiques. Et aujourd'hui ? "Marianne" confronte son nouveau discours à ses actes. Verdict.

La fibre écologique imprègne peu à peu la chaîne du livre en 2021. Les problématiques vertes ne sont plus seulement imprimées dans les ouvrages de quelques éditeurs spécialisés, mais interrogent désormais l'ensemble des intervenants du marché, qui cherchent à améliorer leurs pratiques pour se conformer aux nouvelles attentes environnementales. Elaboration de son bilan carbone, mise en place d'indicateurs écologiques, utilisation de papier recyclé, meilleure gestion des invendus et des livres destinés au pilon... Les initiatives prennent de multiples formes partout dans la filière. Sommaire.

L'entreprise ne sera probablement jamais zéro papier. Mais il est possible pour le monde professionnel d'optimiser ses comportements d'impression et de rendre cet aspect "RSE-compatible". Le papier représente encore 75 % des déchets de bureau. Un employé français consomme en moyenne 85 kilos de papier par an. Des améliorations sont donc possibles, aussi bien vis-à-vis du papier, dont la version recyclée gagne du terrain, que des machines d'impression et de photocopie. Les fabricants de ces dernières tentent en effet d'améliorer les performances énergétiques de leurs appareils.