Après une introduction explicitant les notions de musée, de chef d'oeuvre et un bref historique du Louvre, l'auteur donne quelques pistes pour préparer une visite avec les enfants, détaillant en profondeur 31 oeuvres en privilégiant une logique de description et d'explication pour chacune d'entre elles. Une étoile placée à côté de chaque notion indique si l'information apportée s'adresse plutôt aux petits, aux moyens ou aux grands enfants. Des onglets de différentes couleurs présents sur chaque fiche signalent l'aile du musée dans laquelle l'oeuvre est conservée, code de couleur que l'on retrouve dans les tableaux synoptiques de chronologie et de localisation placés en fin d'ouvrage. choisirunlivre.com

Sur les hauteurs de la petite île grecque d'Aghia Anna, Andrea tient un restaurant et voit défiler les touristes tout au long de l'année. Un matin d'été, le bateau de son meilleur ami prend feu sous ses yeux, tandis qu'arrivent, séparément, Elsa, Thomas, David et le couple formé par Fiona et Shane. Chacun fuit quelqu'un ou quelque chose, mais finit par trouver sa voie grâce aux habitants de l'île.

David quitte Samantha et leur fils Travis. Partagée entre désir de sécurité et indépendance, elle reconstruit sa vie. Elle prend des locataires : une vieille dame, Lydia, un coiffeur homo, Edward, une étudiante dépressive, Bleu Lavande. Sa mère et son amie Rita l'envahissent de leurs conseils. Elle fait la connaissance de King, un astrophysicien corpulent et timide.

Molly Abberwick dirige un commerce de thé et s'occupe de la fondation Abberwick, héritée de son père, qui subventionne les recherches d'inventeurs. Pour sélectionner les dossiers, elle est aidée à la fondation par Harry Stratton Trevelyan, esprit logique et rationnel, voire cynique. Cependant, la personnalité de Harry va se révéler beaucoup plus intéressante.

Difficile à concevoir, à représenter, le monde souterrain est le refuge de tous les mystères de la révélation mais aussi le lieu hanté des vices et des angoisses. Ses profondeurs apparaissent tout au long de l'histoire de l'homme comme une sorte de projection de l'inconscient collectif du monde d'en haut. Ce livre rend compte de l'appropriation physique et imaginaire du monde souterrain.

D'une avant-guerre paysanne à la campagne de Norvège, où des soldats sans passé se perdirent dans les neiges et les brouillards, d'un monde ancestral à la civilisation du téléphérique, Jean-Pierre Milovanoff nous fait traverser son siècle. Sur un rythme de danse, comme la ronde de la vie, les personnages de "L'offrande sauvage" vont jusqu'au bout de leurs destins : Albert le souteneur, à rebours sur les routes de l'exode ; Eliana, échappée du bordel ; une mère russe et son fils, marchands d'illusions ; et surtout Ephraïm, le résistant, un homme qui avait soif d'amour et à qui la vie, comme le hasard, aura tout enlevé. (Bibliotéca Magazine)

Histoire très romanesque où nous retrouvons Louison dans un quotidien fait de mille détails raffinés et futiles, exquisement décrits par F. Deschamps qui conte à sa manière la noblesse campagnarde et le Paris de Louis XVIà la veille de la Révolution.

Les Récits de la Kolyma, réunis pour la première fois en français, retracent l'expérience de Varlam Chalamov dans les camps du Goulag où se sont écoulées dix-sept années de sa vie. Fragments qui doivent se lire comme les chapitres d'une oeuvre unique, un tableau de la Kolyma, ces récits dessinent une construction complexe, qui s'élabore à travers six recueils. Chaque texte s'ouvre sur une scène du camp. Il n'y a jamais de préambule, jamais d'explication. Le lecteur pénètre de plain-pied dans cet univers. Les premiers recueils, écrits peu après la libération, portent en eux toute la charge du vécu. À mesure que le narrateur s'éloigne de l'expérience, le travail de la mémoire se porte aussi sur la possibilité ou l'impossibilité de raconter le camp. Certains thèmes sont alors repris et transformés. La circulation des mêmes motifs entre différents récits, différentes périodes, constitue à elle seule un élément capital pour le décryptage de la réalité du camp; on y retrouve la grande préoccupation de Chalamov: comment traduire dans la langue des hommes libres une expérience vécue dans une langue de détenu, de «crevard», composée de vingt vocables à peine? Les récits s'agencent selon une esthétique moderne, celle du fragment, tout en remontant aux sources archaïques du texte, au mythe primitif de la mort provisoire, du séjour au tombeau et de la renaissance. On y apprend que le texte est avant tout matière: il est corps, pain, sépulture. C'est un texte agissant. À l'inverse, la matière du camp, les objets, la nature, le corps des détenus, sont en eux-mêmes un texte, car le réel s'inscrit en eux. Le camp aura servi à l'écrivain de laboratoire pour capter la langue des choses. Le camp, dit Chalamov, est une école négative de la vie. Aucun homme ne devrait voir ce qui s'y passe, ni même le savoir. Il s'agit en fait d'une connaissance essentielle,

Imbattable sur la vie de nos cellules, un tantinet narquois quant aux relations parentales et à l'avenir du foetus dont il raconte les aventuresF. Weyergans philosophe avec esprit. Roman curieux et savant, écrit dans un style fait d'humour et d'ironie. G.C.

Cet ouvrage part du constat que l'adolescence contemporaine se vit surtout à l'école et que toutes deux sont fortement touchées par les mutations anthropologiques de l'avènement du Web. Il tente d'éclairer cette transformation sociétale en proposant une synthèse des théories pédagogiques de l'adolescence et une nouvelle approche des souffrances présentées par les jeunes et par les professeurs.

A destination des parents, cet ouvrage se veut une mise en garde quant aux effets de la pornographie sur le développement affectif et sexuel des enfants et des adolescents. Après avoir dressé un état des lieux, les auteurs suggèrent des solutions pour prévenir les jeunes et les préserver du contact d'images dégradantes librement accessibles sur Internet et sur les téléphones portables. ©Electre 2024