Alors que les Français semblent douter du bon fonctionnement de leurs institutions, Claude Nicolet affirme que, aujourd'hui comme à la fin du XIXe siècle, c'est principalement l'école qui doit transmettre les valeurs de la république.

La recherche en éducation s'est développée de manière considérable depuis une quarantaine d'années. Elle est écartelée, d'une part, entre des "sciences de l'éducation" (discipline autonome mais parfois déclassée), et des disciplines "classiques" : économie, histoire, sociologie, etc. Aujourd'hui, les secteurs pertinents de la recherche éducative se développent sur cinq axes : les élèves/apprenants ; les enseignants et les personnels ; l'institution et les systèmes d'éducation ; les savoirs et leur construction ; les pratiques et les méthodes pédagogiques.

C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein, et chacun, selon son humeur, de mettre en avant griefs et/ou satisfactions que lui procure le métier...

Les espoirs que les Français fondent sur l'école n'ont sans doute d'égal que leurs déceptions, ne fût-ce qu'en raison des médiocres perspectives d'insertion professionnelle et sociale des jeunes qui, avec plus ou moins de bonheur, sortent de l'Education nationale...

Tout le monde s'accorde pour dénoncer la misère et reconnaître que son éradication devrait aujourd'hui constituer une priorité absolue.

Les ed-techs, start-ups spécialisées dans le domaine de l'éducation, se développent depuis plusieurs années. Elles entendent ainsi répondre à des enjeux technologiques, économiques et sociaux.

Les parents ne sont plus les seuls éducateurs de l'enfant : à leurs côtés - ou face à eux, car ce n'est pas sans tension - des enseignants, des éducateurs, des pairs, des intervenants sociaux, sans compter l'influence croissante des médias (télévision d'abord, puis Internet) qui jouent un rôle de tiers dans la relation éducative... Coexistence pas toujours pacifique !