Agriculteur et auteur installé dans un village de Charente, ce Britannique décrit les difficultés du confinement dans les zones rurales. Le temps y est long, mais c’est surtout les échanges entre voisins qui lui manquent le plus.

Dans les grandes villes, des jeunes sont enrôlés par des réseaux de trafic de drogue puis envoyés en milieu rural vendre la marchandise, souvent en train. Un phénomène qui risque de s’accentuer avec la fermeture des écoles liée au confinement.

Ancien pionnier du journalisme en ligne, Ken Layne a tout plaqué pour se réfugier dans le désert de Joshua Tree, en Californie. Il édite désormais un magazine papier au nom évocateur : "L’Oracle du désert". Itinéraire d’un "repenti du web".

Pour des millions de Français qui n’ont pas accès au permis ou à un véhicule, se déplacer ne va pas de soi. Dès lors, difficile de trouver un emploi et d’échapper à la précarité. Un cercle vicieux qu’espère enrayer une loi promulguée fin 2019 qui reconnaît un "droit à la mobilité". Dans le Puy-de-Dôme, des dispositifs sont déjà en place pour insérer ces citoyens "bloqués".

Ce fléau n'épargne pas villages et hameaux, où les usagers sont légion, et les dealers, plus tranquilles.

Premier réflexe des urbains avec l’arrivée du coronavirus : fuir la ville. Au vert, tout semble plus viable face à l’effondrement. Alors, pourquoi ne pas désurbaniser et imaginer un monde sans mégalopoles ? Nombre de penseurs et penseuses en ont fait des contre-modèles de société, renouvelés par les urbanistes d’aujourd’hui.

Quitter la ville et s'installer au vert : beaucoup en rêvent depuis des années. Les longues semaines de huis clos les incitent à franchir le cap.

Le confinement isole un peu plus les personnes âgées demeurant dans les territoires les plus reculés. Dans la vallée de l'Argonne, le passage de l'épicerie ambulante agit comme un baume qui les libère de leur torpeur. Reportage.

On l’appelle la ville Bolsonaro, car le président brésilien y a obtenu son meilleur score en 2018, près de 93 % des suffrages. Pourtant, à Nova Padua, dans le sud du Brésil, la population, d’origine italienne, blanche et riche, ne ressemble en rien à l’électorat populaire habituel du président d’extrême-droite. Dans cette prospère enclave agricole, les thèses sécuritaires et réactionnaires de Jair Bolsonaro séduisent toujours alors que s’annonce, le 15 novembre 2020, le premier tour des municipales.