Les élections européennes auront lieu dans moins d'un an. Minoritaire dans le pays, la gauche n'a toujours pas réglé la question de son rapport à la construction européenne, qui la divise profondément. Le conflit idéologique n'est pas près de s'arrêter.

Figure de proue de la gauche radicale, Sahra Wagenknecht a lancé, le 4 septembre 2018, le mouvement Aufstehen ("Debout"), destiné à peser plus lourd que le parti Die Linke sur la scène politique allemande. Mais les réactions dans la presse sont mitigées. "Der Spiegel" estime qu'il y a une attente favorable à ce mouvement chez les électeurs. "Die Welt", pense à l'inverse qu'il y a trop peu d'espace libre pour Aufstehen.

Ses ennemis pensaient l'avoir fait tomber dans les oubliettes de la politique brésilienne où elle croupirait, muselée dans une retraite forcée. Mais Dilma Rousseff, 70 ans, a le cuir épais. Deux ans après sa destitution provoquée par un impeachment (procès en destitution) controversé, l'ancienne chef de l'Etat repart en campagne, briguant un poste de sénatrice lors des élections générales d'octobre 2018.

Le leader de La France insoumise a progressivement adouci son discours vis-à-vis du reste de la gauche. Son plan ? Devenir le tenant du "tout sauf Macron" progressiste pour la prochaine présidentielle.

Influence revendiquée de Jean-Luc Mélenchon ou Benoît Hamon, la philosophe Chantal Mouffe prône dans son dernier essai un populisme de gauche pour sortir de la crise politique et économique que traversent la France et l'Occident. Inquiet et curieux, Miossec a voulu la rencontrer pour en savoir plus.

L'un est un historien, professeur au Collège de France, né en 1948 ; l'autre, un artiste, né en 1971 : Pierre Rosanvallon et David Lescot incarnent deux gauches, dont l'une demande des comptes à l'autre, ralliée au capitalisme dans sa version néolibérale. Sommaire. Gauche : histoire d'une gueule de bois. Le vaisseau fantôme de la gauche libérale.

Jeremy Corbyn a revigoré par sa gauche le Parti travailliste. Mais les accusations d'antisémitisme minent ce dernier.

"Le Débat" consacre une discussion à un livre qui comporte de vives attaques personnelles envers le responsable de sa rédaction et des jugements peu flatteurs sur la revue elle-même. Nous avons choisi d’ignorer ces piques pour ne considérer que l’importance du sujet, aussi essentiel pour nous que pour Pierre Rosanvallon : le destin de la « deuxième gauche » dans l’histoire intellectuelle et politique française entre 1968 et 2018. Didier Leschi apporte son analyse.

"Le Débat" consacre une discussion à un livre qui comporte de vives attaques personnelles envers le responsable de sa rédaction et des jugements peu flatteurs sur la revue elle-même. Nous avons choisi d’ignorer ces piques pour ne considérer que l’importance du sujet, aussi essentiel pour nous que pour Pierre Rosanvallon : le destin de la « deuxième gauche » dans l’histoire intellectuelle et politique française entre 1968 et 2018. Nicolas Roussellier apporte son analyse.

"Le Débat" consacre une discussion à un livre qui comporte de vives attaques personnelles envers le responsable de sa rédaction et des jugements peu flatteurs sur la revue elle-même. Nous avons choisi d’ignorer ces piques pour ne considérer que l’importance du sujet, aussi essentiel pour nous que pour Pierre Rosanvallon : le destin de la « deuxième gauche » dans l’histoire intellectuelle et politique française entre 1968 et 2018. La revue remercie Pierre Rosanvallon de s’être prêté à cet échange, en dépit de sa mauvaise opinion du "Débat".

Dans "La gauche identitaire. L'Amérique en miettes" (Stock), le philosophe américain Mark Lilla enjoint à la gauche de renoncer à la tentation identitaire pour revenir à des vertus universelles. Analyse.

Théoricien d'une gauche rénovatrice, le sociologue et historien Pierre Rosanvallon dresse le bilan idéologique et politique du socialisme en France dans un essai qui, de Mai 68 aux années 2000, revient sur les espoirs, la prise de pouvoir puis la désagrégation de son camp.