A Gaza, l'action des ONG est gravement entravée. Des violations du droit humanitaire qui atteignent un paroxysme. Et témoignent d'une fragilisation entamée au début du XXIe siècle.

La question migratoire, symbolisée par l'histoire du campement de Calais, reste très sensible. Comment accueillir les réfugiés de manière humaine ? Comment tenir l'équilibre entre hospitalité et fermeté ? Cela ne peut se faire qu'au niveau d'une coopération européenne et en impliquant davantage l'opinion publique.

Le siège de la capitale a fragilisé encore un peu plus la situation des centaines de milliers de migrants vivant sur place, qui doivent à la fois fuir les combats, la xénophobie, le racket, la misère et la peur.

Connu pour avoir aidé des migrants à traverser la frontière franco-italienne, l’agriculteur Cédric Herrou les accueille désormais dans sa ferme, devenue une communauté Emmaüs.

Alors que la bataille de Gaza commence entre Tsahal et le Hamas, de nombreuses voix s’élèvent partout dans le monde pour réclamer un cessez-le-feu ou au moins une pause humanitaire. En un mois, selon le mouvement islamiste palestinien, les bombardements israéliens auraient fait au moins 10 000 morts dans la bande de Gaza, désormais coupée en deux. Sommaire. En première ligne avec Tsahal. Dans les camps de réfugiés, l’insoutenable fragilité de la vie. Mobilisation diplomatique face à l’urgence humanitaire. Peut-on parler de “génocide” ? Israël envisage le transfert de la population en Égypte.

Fin 2018, la condamnation de Cédric Herrou pour "délit de solidarité" était annulée par la Cour de cassation, au nom du principe constitutionnel de fraternité. Une "grande victoire", selon son avocat.

"Je suis profondément préoccupé par les violations du droit humanitaire international dont nous sommes clairement témoins à Gaza" : la sanction n'est pas signée d'un illustre inconnu, mais du secrétaire général des Nations Unes, Antonio Guterres. Le Portugais est loin d'être le seul à en appeler au droit international. Dès le 11 novembre, Emmanuel Macron exhortait Israël à adapter sa "réaction dans la lutte contre le terrorisme" pour qu'elle soit "conforme au droit international humanitaire".

L’Etat hébreu fait l’objet de plusieurs plaintes, dont une pour génocide déposée par l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de Justice, à La Haye.

Plusieurs livres récents dénoncent des manquements aux règles de l'asile. L'Union européenne aurait-elle durci ses frontières au point de renoncer à ses obligations humanitaires ?