Depuis 2003, les fouilles archéologiques préventives peuvent être réalisées aussi bien par des opérateurs publics que privés. C'est dans ce cadre d'activités concurrentielles que plusieurs entreprises spécialisées ont saisi l'Autorité de la concurrence. Après plusieurs mois d'échanges, les engagements de l'Inrap, validés par l'Autorité, assureront un meilleur accès des opérateurs privés aux marchés.

Nationalisation, piège à c... La prise de contrôle total de l'électricien historique par l'État pourrait être le préalable à des restructurations, voire à des ventes d'actifs au privé. Mettre la main sur un groupe pour mieux le céder ? Allez comprendre...

À chacun sa vitesse. Mais tous les pays de l'UE mettent leurs trains sur les rails de la concurrence avec ouverture des lignes au privé. Un rapide tour d'Europe permet de dresser un bilan de cette fin des monopoles : franchement pas folichon.

Turcs, émiratis, singapouriens... La privatisation progressive des aéroports africains attire de nouveaux acteurs, qui défient notamment les français ADP et Eats, implantés depuis les années 1990.

Dans la torpeur de l'été 2019, les opposants de gauche et de droite à la privatisation d'ADP tentent de faire plier le chef de l'Etat. Objectif : dépasser le cap symbolique du million de signataires en faveur d'un référendum.

C'aurait dû être une vente banale, comme l'Etat en a fait des dizaines depuis 1986... Mais la cession du groupe Aéroports de Paris est devenue un symbole de la résistance à la politique économique d'Emmanuel Macron. Qu'est-ce qui a coincé ?

Le heurt frontal entre deux trains le 28 février dernier fait écho, pour beaucoup de Grecs, à celui qui s’est produit il y a dix ans entre la volonté populaire et celle de l’Union européenne. Les cinquante-sept morts apparaissent comme autant de victimes des privatisations et de la dégradation des services publics. Peu d’espoirs sont placés dans les enquêtes diligentées par Athènes et Bruxelles. Détails. Pas de chiffres.

Hercule : ce nom fait frissonner chez EDF en 2021. Sous l'initiative du gouvernement français et de la Commission européenne, qui discutent de manière très opaque depuis 2019 sur l'avenir du groupe français d'électricité, le projet Hercule vise à réorganiser EDF. Pour le rendre plus fort, soutient le gouvernement. Pour l'affaiblir, affirment les opposants, qui redoutent que l'entreprise ne soit démantelée afin de laisser la place libre aux alternatives privées sur le marché de l'électricité, comme cela a déjà été réalisé pour le gaz avec la privatisation de GDF au cours des années 2000.

L'entrée en concurrence des acteurs de l'énergie, décidée au début des années 2000 au niveau européen, devait déboucher sur une baisse des prix profitable à tous. Vingt ans plus tard, l'exact inverse s'est passé et les tarifs ne cessent de grimper, atteignant un sommet en 2021 avec une hausse de 57 % du gaz entre janvier et novembre. L'électricité, elle, est passée de 120 à 190 euros le mégawattheure depuis 2011.

L'anticipation de la stratégie d'ouverture à la concurrence ferroviaire sera la clé pour permettre que sa mise en œuvre soit la plus sécurisée et la plus efficace possible. L'ouverture à la concurrence demandera à chaque acteur, de l'opérateur historique aux régions, d'accepter des nouveaux cadres et règles, alors même que le recul dessus sera forcément limité. Un challenge d'une telle ampleur impliquera nécessairement une réflexion sur le dimensionnement des équipes afin d'appréhender les changements sereinement.

Le Rassemblement national prévoit de reprendre le contrôle des autoroutes et vendre l'audiovisuel public. Deux impasses.