Pour lever le premier frein qui nuit à la consommation de produits bio, les distributeurs spécialisés tentent de travailler leur image prix. Ils actionnent plusieurs leviers, dont le mix produit et l’abonnement, et empruntent les outils de la grande distribution généraliste, comme la promotion. Quelques données chiffrées.

Depuis le printemps 2021, le secteur du bio est dans le rouge. Et l'année 2022 sera certainement l'un des pires millésimes de son histoire avec un recul des chiffres d'affaires estimé à près de 12 % par et chez les spécialistes, et de 7,4% en GMS selon NielsenIQ. Pas de quoi fissurer la confiance affichée par la première enseigne de produits bio en France, Biocoop, dont nous sommes allés rencontrer le président, Pierrick De Ronne, sur ses terres, à Annonay, au nord de l'Ardèche. En complément : "Visite du Biocoop porte-drapeau de l'enseigne et de son président". Données chiffrées.

En vingt ans, l'enseigne s'est imposée comme la référence de la cosmétique naturelle faite maison. Une prouesse réalisée en famille avec une véritable démarche éthique.

Après deux années de hausse des prix et face à la concurrence du local, le marché des produits alimentaires bio, dominé par la grande distribution, reste fragile. Les spécialistes, eux, sortent enfin la tête de l'eau. Analyse. Données chiffrées. Graphiques.

Comme l'ensemble du secteur de la grande consommation, l'activité des acteurs du bio français a été impactée par le confinement du printemps 2020 lié à la pandémie de Covid-19. Plusieurs dirigeants d'enseignes et de marques reviennent sur les conséquences en termes d'organisation, de logistique, d'approvisionnement et les impacts économiques sur leur activité. Sommaire. Comment ils ont géré la crise. Quels impacts sur la stratégie ? Ce qu'ils attendent et espèrent pour l'avenir. Le bio sera-t-il vraiment plus fort "après" ? La croissance du bio en GMS a un peu fléchi au 1er semestre. Dossier.