La perception d’un effort ventilatoire est fréquente en oncologique en particulier, mais non exclusivement, aux stades avancés de la maladie néoplasique. La dyspnée constitue un symptôme dont l’inconfort et l’angoisse qu’elle génère chez le patient et son entourage nécessitent une prise en charge constante tout au long de la maladie. La première étape est d’identifier et d’optimaliser le traitement des pathologies dyspnéisantes conjointes à la maladie tumorale. Le soulagement de l’oppression respiratoire en tant que symptôme nécessite une approche pluridisciplinaire.

Le cancer pulmonaire reste le cancer le plus mortel. Il est le résultat d’aberrations génétiques au niveau de cellules des voies respiratoires exposées aux agents carcinogènes, responsables de leur multiplication anarchique. Il est nécessaire d’étudier ces anomalies pour mieux comprendre les stades précoces et les mécanismes d’évolution afin d’établir de nouvelles stratégies de dépistage, de suivi et de traitement. L’étude NELSON confirme qu’un dépistage systématique des cancers pulmonaires de populations cibles permet une diminution de la mortalité liée à cette pathologie.

Le cancer du poumon est la première cause de décès lié au cancer dans le monde. Son pronostic dépend avant tout de la précocité du diagnostic. Dans ce contexte deux grandes études contrôlées, l’une américaine (NLST) et l’autre européenne (Nelson Trial), ont montré l’intérêt du dépistage par CT scanner thoracique « low-dose » pour diminuer la mortalité associée au cancer du poumon chez les sujets tabagiques.

En 2020, le cancer du poumon était la cause de 18 % des décès par cancer; le tabagisme est à l’origine d’environ 90 % des cancers du poumon. En dépit des progrès réalisés dans le traitement de ce cancer, les mesures de contrôle du tabac sont les plus efficaces pour enrayer l’épidémie de cancer du poumon.

Cette étude rétrospective, portant sur 93 patients ayant présenté un nouveau diagnostic de cancer pulmonaire au CHU de Liège entre janvier 2023 et avril 2023, a analysé la prévalence du sevrage tabagique suite à l’annonce diagnostique. Il a également été recherché si certains facteurs influençaient ce taux (stade, histologie, type de traitement reçu, suivi en tabacologie…) et si l’impact de ce sevrage tabagique a influencé l’évolution de la maladie et la réponse aux traitements oncologiques.

L’horizon du traitement du cancer HER2 métastatique s’est élargi avec l’introduction d’une chimiothérapie intelligente, ciblant spécifiquement les cellules exprimant l’HER2. Sur le podium, le trastuzumab-déruxtecan a fait preuve d’efficacité dans le cancer du sein HER2+ et HER2 low, le cancer gastrique HER2+ et le cancer pulmonaire non à petites cellules HER2 muté. Dans cet article, nous présentons les principales études ayant conduit à l’autorisation de mise sur le marché dans ces indications et nous rapportons les principales toxicités qui devraient alerter les cliniciens.

All.Can Belgium est une organisation multipartite à but non lucratif, soucieuse d’améliorer l’efficacité des soins en cancérologie en mettant les besoins et le bien-être des patients au coeur des priorités. Dans cet esprit, All.Can Belgium rassemble des professionnels de la santé, des représentants d’associations de patients, des décideurs politiques, des chercheurs et des représentants de l’industrie pharmaceutique. Ces dix dernières années, nous avons assisté à une évolution spectaculaire dans le traitement des patients atteints d’un cancer du poumon (CB).

Du fait du vieillissement de la population française et de l'incidence du cancer après l'âge de 75 ans, l'oncogériatrie est devenu un exercice essentiel, permettant d'apporter à chaque patient le soin oncologique adapté à sa situation. En parallèle, l'Institut national du cancer a mis en place sur l'ensemble du territoire des unités de coordination en oncogériatrie.