Quand Vladimir Poutine a décidé d'envahir l'Ukraine, eux ont été moins surpris que d'autres. Ces pays voisins de la Russie - les trois Etats baltes, la Géorgie et la Moldavie - savaient depuis longtemps que cela pouvait arriver, affirment aujourd'hui leurs députés et anciens dirigeants, qui racontent avoir tenté d'alerter l'Occident sur les visées impérialistes du chef du Kremlin et la nécessité de le contrer. Sans jamais y arriver.

L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe a été décidée par le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Cette décision, dont on peine à voir la rationalité, invite à s’interroger sur le personnage, ce qui guide son action, sa vision du monde, ses référents idéologiques et aussi la fascination qu’il a pu exercer en dehors de la Russie. La dimension religieuse – la référence à l’orthodoxie – ne doit pas non plus être ignorée.

Au-delà de l’autodéfense, un mouvement grandissant de femmes noires et afrodescendantes oppose un contre-récit au roman national français qui les efface constamment.

Sur YouTube comme dans les sciences sociales, nombre d'activistes ou d'intellectuels tentent de déformer des faits historiques, à des fins identitaires, et ont une audience croissante. Enquête sur un "narratif" qui se substitue à l'Histoire. Avec, en embuscade, l'influence des "black studies" américaines sur l'Hexagone.

L’invasion de l’Ukraine n’est pas la première guerre de l’ère des réseaux sociaux, mais c’est le conflit le plus viral de l’histoire. Car pour Kiev comme pour Moscou, il s’agit de gagner la bataille de l’opinion. Sommaire. Un conflit suivi en direct sur nos écrans de téléphone. Il faut une modération transparente des réseaux sociaux. Propagande ukrainienne contre révisionnisme russe.

Pour Rouben P. Adalian, directeur de l'Institut national arménien de Washington, le gouvernement turc, en refusant de reconnaître le génocide arménien, va à l'encontre de l'Etat de droit.

L'Union soviétique née de l'« Octobre rouge » n'est plus. L'empire est dissous, le communisme répudié. Dans ce contexte, que peut vouloir dire « commémorer » un événement dont on cherche à effacer les traces, demande Marc Ferro ?

L'Union soviétique née de l'« Octobre rouge » n'est plus. L'empire est dissous, le communisme répudié. Dans ce contexte, que peut vouloir dire « commémorer » un événement dont on cherche à effacer les traces. Stéphane Courtois élargit l'enquête à l'espace européen, y compris l'Europe qui a connu la domination communiste.

Même si la discussion sur la "post-vérité" est en fait déjà ancienne, elle a pris une ampleur nouvelle dans un contexte politique particulier, qui est celui de deux grandes votations intervenues en 2016, le Brexit et l"élection de Donald Trump.

Les tensions raciales se manifestent aussi sur le terrain de la mémoire. Elles ont donné lieu aux incidents de Charlottesville autour de la destruction d'une statue du général Lee, chef d'état-major des armées du Sud esclavagiste lors de la guerre de Sécession. Roger Persichino interroge, à propos de ce cas exemplaire, la signification de ce procès au passé qui tend à se généraliser.

Après trente-sept ans au pouvoir, Robert Mugabe a démissionné le mardi 21 novembre 2017. Les articles de "Newsday", de "Zimbabwe Independent" et de "The Times" sur la sortie du président zimbabwéen.

La Russie en est friande de commémorations, mais pas de toutes. L'an 1917 avec sa révolution de Févier-Mars, son coup de force raté des bolcheviks en juillet, la tentative de remise en ordre du général Kornilov en août, enfin le putsch de Lénine en octobre-novembre, est un événement difficile à commémorer pour le régime actuel...