Entretien avec Paul Andreu, architecte de renommée internationale, également écrivain. Il a publié une dizaine de livres, parmi lesquels des textes poétiques confiés à des éditeurs de prestiges, des fictions romanesques, et dernièrement un roman.

Le terrain sur lequel se propose de s'aventurer ce numéro d'"Europe" est celui des relations entre architecture et littérature. Il s'agit d'un domaine qui ne se prête guère à des délimitations simples ou à des cartographies sommaires. On en retire plutôt l'impression d'un archipel, ou peut-être d'une constellation de situations qui attestent de l'existence de ces rapports selon des modalités nombreuses, complexes et nuancées, mais sans qu'elles forment un paysage que la pensée embrasserait d'un seul tenant.

Sommaire. GŁunther Anders et le monde, le monde et GŁunther Anders. Le courrier de morts. Compréhension fragile. Figures posthumes. La vérité peut être livrée sur le plateau de la vérité ou sur celui de la non-vérité. L'univers des appareils. GŁunther Anders et la Japon. Penser le post-humain. GŁunther Anders et les sciences.

Les lecteurs nonchalants ont tendance à réduire l'oeuvre des écrivains à un ou deux romans - pour Olivier Rotin, "Post-Soudan" et "Tigre en papier". C'est non seulement injuste, c'est aussi très réducteur, comme le prouvent les deux gros volumes de ses oeuvres complètes publiés il y a quelques années sous le titre générique "Circus". Peu d'auteurs français contemporains qui savent composer un monde d'une telle profondeur de champ. Bien peu qui possèdent un registre de thèmes et de langue aussi étendu. Très peu, enfin, qui s'aventurent aussi loin des schémas du roman traditionnel.

Dans ses polars sanglants traduits dans quarante langues, la romancière ne cache ni son engagement féministe ni son homosexualité. Rencontre.

Michel Houellebecq commande de la charcuterie, du vin blanc, et de l'eau pétillante pour nous trois. Ce qui explique le premier échange... Nous sommes installés au restaurant du Palais de Tokyo, où s'ouvre sa nouvelle exposition photographique, « Rester vivant ».

Eric Vuillard publie depuis une dizaine d'années des livres qui s'emparent de l'Histoire avec une rage et une obstination impressionnantes.

La présente étude vise à montrer la nécessité de s'opposer à l'expansion de l'impérialisme culturel tout en évitant de verser dans ses propres a priori idéologiques. Dans les pages qui suivent, je chercherai à rendre compte des différents termes des débats en avançant que certaines formulations théoriques pourraient être discutées et transcendées. Dans une perspective renouvelée, la littérature sinophone se verrait redéfinie moins comme un alibi antagoniste que comme un espace créatif, caractérisé par un cadre tant dé-nationalisé que trans-nationalisé.

"Le Lambeau", où le journaliste et écrivain raconte l'attentat de Charlie Hebdo et sa convalescence, est devenu, si suffocant soit-il, un phénomène de librairie, vendu à quelque 100 000 exemplaires. Une collègue et amie en reparle à tête reposée avec son auteur et se souvient aussi de l'homme "d'avant", à la fois toujours là et envolé.