Né en 1930 dans un village des environs de Sheffield, en Angleterre, Paul West vit aujourd'hui à New York. Nombre de ses ouvrages (Le palais de l'amour, Le pavillon des brumes orange, L'obscur de notre jour, Amaryllis ma muse...) ont été publiés aux Editions Gallimard.

I.B. Singer raconte ici ses souvenirs d'enfance dans la Varsovie juive d'autrefois et le shtetel, l'ancienne bourgade polonaise où son père, rabbin, était le juge et l'arbitre de tous les problèmes qui se posaient au sein de la communauté.

Jules Roy est né à Rovigo dans la plaine algérienne de la Mitidja le 22 octobre 1907 et s'est éteint à Vézelay le 15 juin 2000. Officier de carrière, aviateur, écrivain, il reçut le prix Renaudot en 1946 pour La Vallée heureuse, rompit avec l'armée en 1953, publia un pamphlet sur La Guerre d'Algérie en 1960 et consacra dix années de sa vie à la suite romanesque des Chevaux du soleil, dédiée « à ceux que rien n'a consolés de la perte d'un paradis comme à ceux qui ont conquis leur dignité par la douleur et la violence ».

Avec ce premier roman publié en 1906 en Italie, Sibill Aleramo connaît une gloire soudaine à l'âge de trente ans : "Une femme" est aussitôt traduit en français, Anatole France s'enthousiasme dans un article du Figaro sur ce prodige de la littérature italienne et le Tout-Paris la fête : Rodin, Anna de Noailles, Valéry Larbaud, Charles Péguy, Apollinaire, Colette se disputent la compagnie de cette jeune femme fascinante. " Qui n'a pas vu Sibilla Aleramo à Rome en cette première décennie du XXe siècle n'a rien vu ", s'exclamera l'écrivain Stephan Zweig après l'avoir rencontrée à Rome, à son tour conquis par cette figure légendaire, après Gorki, Brandes, Pirandello et tant d'autres. Une femme, roman autobiographique, rempli de passion, osé, reflète le tempérament totalement indépendant et affranchi de Sibilla et porte déjà la marque si personnelle qui caractérise toute l'œuvre de cet écrivain unique dans l'histoire de la littérature moderne. Près d'un siècle après sa parution, l'œuvre de Sibill Aleramo continue, de génération en génération, conquérir de nouveaux lecteurs qui se reconnaissen dans cette voix chaude, sensuelle, éprise de liberté d'amour et de justice sociale - dans l'éternelle rebell Sibilla

Sont réunis ici les récits, plus ou moins anciens, qui sont le fruit de réflexions tirées de la lecture des livres d'auteurs appréciés par l'Académicien, ainsi que de ses voyages en Europe. Ils composent ainsi le parcours initiatique d'un promeneur, témoin des changements sociaux de son siècle.

Dans ces mémoires, hommages à sa mère Sido, Colette retrace le destin de cette femme tant aimée. Elle parle aussi de son père le capitaine, second mari de sa mère, de sa soeur aînée, surnommée l'étrangère, de ses deux frères, les sauvages, et de l'amour qui unissait ses parents.

4ème de couv. : "Enfant solitaire, jeune poète pressé de prendre le pouls de l'univers, compositeur célèbre, auteur de nouvelles et de romans, dont Un thé au Sahara porté à l'écran par Bernardo Bertolucci, la vie de Paul Bowles est aujourd'hui entrée dans la légende. Vagabond parmi les vagabonds, de New York au Siam, du Mexique à Ceylan, Bowles n'a cessé de s'éloigner des sentiers battus et de tous les conformismes, en quête d'un ailleurs rencontré, peut-être, à Tanger. Jane Bowles, Tennessee Willimas, Luchino Visconti, Jean Cocteau, Orson Welles, Gertrude Stein, Francis Bacon sont quelques-uns des créateurs merveilleux, monstres sacrés du siècle, qui peuplent ces souvenirs et témoignent d'une vie aussi riche qu'est féconde l'œuvre qu'elle a produite. Source : Seuil "

Le dernier épisode de la saga familiale entamée avec Les Moulins à nuages et poursuivie avec Les Oranges de la mer.

Fortement autobiographique, ce roman publié en 1948, n'est pas construit autour d'une intrigue. Au gré de ses souvenirs, G. Simenon y dépeint par petites touches la chronique d'une famille liégeoise entre 19O3 et 1918