Les hommes modernes ont précédé les Néandertaliens sur le mont Carmel et les deux populations ont suivi le même mode de vie pendant plus de 60 000 ans. La biologie ne peut donc expliquer la révolution culturelle qui se produisit après.

Les beaux jours sont enfin là et avec eux leur symbole le plus évident : le soleil. Pendant cette période estivale, pas un jour ne passe sans que l'on observe ses effets sur notre organisme. Quelques rayons pointent et voilà notre peau qui dore, brunit, brûle parfois. Il disparaît et c'est notre humeur qui en pâtit. Entre vertus et méfaits, le soleil joue un double jeu, invisible le plus souvent. Car c'est au coeur de nos cellules, dans notre génome, qu'il imprègne ses effets les plus durables.

Face à la recrudescence de maladies (ré)émergentes et aux épidémies mondialisées, nous avons perdu notre sentiment d'invincibilité. Notre incapacité à stopper les ravages causés par le virus Ebola en Afrique de l'Ouest n'est qu'un exemple parmi d'autres. Les derniers progrès de la biologie moléculaire et les approches systémiques nous incitent à changer d'approche. Préparons l'avenir en nous appuyant sur le passé évolutif des agents pathogènes, mais aussi de notre espèce. Des grands enjeux infectieux modernes à une écologie de la santé, franchissons le pas.

Des anthropologues ont mis au jour une nécropole regroupant les ossements d'une quinzaine d'individus. Les premières observations confortent l'hypothèse selon laquelle une nouvelle espèce d'hominidé aurait été découverte. Présentant à la fois des caractères primitifs et modernes, Homo nadeli devrait éclairer nos origines d'un jour nouveau.

Quand et comment notre chère espèce a-t-elle fait son apparition ? Grâce à la génétique, les scientifiques viennent d'établir qu'il y a quelque chose en nous de Neandertal. Un épisode clé dans une passionnante odyssée que retrace le paléontologue Yves Coppens.

Avec la mondialisation, toutes les races devraient finir par se ressembler. Faux, rétorquent deux Américains. Selon eux, les groupes humains sont de plus en plus différents les uns des autres.

La théorie de la sélection naturelle, qui suppose la compétition et l'analyse des contraintes du milieu, permet-elle de comprendre l'histoire humaine ? C'est l'opinion de Jared Diamond, un biologiste dont la thèse a fait grand bruit aux Etats-Unis ces dernières années.