Pour la première fois, Alain, 74 ans, et Alexandre, 39 ans, troisième et quatrième génération de la dynastie d'industriels pharmaceutiques, se confient ensemble. Sur leur famille, frappée par le sort, leur métier, leur vision des affaires, de la politique... Avec retenue mais sans détour.

En vingt ans, le laboratoire Homeopharma est devenu une référence pour ses traitements et cosmétiques tirés de la pharmacopée ancestrale. Pour poursuivre sa croissance, il cible les marchés africains.

La vague d'acquisition des start-up de biotechnologies par les grands laboratoires n'est pas sans risque. Mais l'enjeu en vaut la chandelle

Moins florissante que par le passé, l'industrie pharmaceutique voit son modèle bousculé par le développement des génériques, la fin des médicaments blockbusters, l'exigence grandissante des autorités sanitaires et la volonté de l'Etat de réduire les dépenses de santé.

Retour sur le déploiement en France, en 2012, par le service de documentation médicale du groupe allemand Bayer HealthCare, l'un des acteurs majeurs du paysage pharmaceutique mondial, d'un portail documentaire, afin d'automatiser les processus de collecte et d'importation de références. Au terme d'un appel d'offres, c'est une solution développée par l'éditeur isérois Aidel qui a été retenue par l'industriel. Un choix motivé par son coût et la souplesse du paramétrage du portail. Un an après son installation, la solution apporte de nouveaux services aux utilisateurs finaux.

Dans "La Fille de Brest", qui vient de sortir au cinéma, la réalisatrice Emmanuelle Bercot raconte le long combat d'Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, pour faire retirer le Médiator du marché. L'aventure de ce qui allait devenir un scandale sanitaire.

Cancer, hépatite C, maladies orphelines... Les nouveaux traitements sont vendus à des prix tellement prohibitifs qu'ils menacent l'équilibre de la sécu, contrainte d'en limiter l'accès à une minorité de patients. Pendant que les firmes pharmaceutiques s'en mettent plein les poches.