Ce deuxième ouvrage n'a pas la prétention de donner de la littérature française une vue exhaustive ou une analyse définitive. Il s'adresse autant aux amoureux des lettres qu'aux néophytes qui souhaitent avoir une vision organisée de la littérature, des idées claires et précises, des connaissances fondamentales. Plonger dans l'histoire de la littérature des XIXe et XXe siècles, c'est entrer dans l'intimité d'hommes et de femmes extraordinaires (Balzac, Baudelaire, Gide, Colette, Duras...). C'est aussi puiser dans la vie ce supplément d'âme, de couleur et d'énergie qui nous permet, à tous et au quotidien, de transcender notre existence pour qu'elle devienne la "vraie vie"

4ème de couv. : "Voici donc une livre de lecture. Pas receuil pratique promettant la réussite au baccalauréat ; ni un objet de luxe, destiné à flatter son propriétaire. De la lecture pour le plaisir. Et comme le découpage des "morceaux choisis" irrite avec raison le véritable amateur, nous avons privilégiés les textes complets : toutes les nouvelles, tous les poèmes le sont intégralement, sans aucune omission. Inversement nous ne proposons pas d'extraits de romans célèbres, facile à touver en édition de poche. Quant à l'ordre, il est chronologique, seul classement qui n'implique aucun jugement a priori : le lecteur en feuilletant les pages voit défiler les années. Toutefois les index rendent possibles d'autres regroupement, par auteurs, par genres, par thèmes, afin de faciliter un usage pédagoique."

Un recueil d'articles choisis parmi l'importante production de critique littéraire de l'auteur, qui fait part de son parcours depuis une cinquantaine d'années, des écrivains qu'il admire le plus (Sade, Flaubert, Gide, Kafka) à ceux plus contemporains qu'il juge différemment pour les avoir connus (Miller, Genet, Cioran, Sartre, Leiris, Beckett, etc.).

L'objet de l'ouvrage est d'essayer d'éclairer le rapport caché entre un auteur et le meilleur de son oeuvre. Analyse les relations entre Mallarmé et sa fille, l'obsession de la Toison d'or chez Nerval, la fonction des tables tournantes chez Hugo, le rôle de Marie de Heredia dans le silence de Louys, afin de comprendre par quoi ces oeuvres sont nourries.

Voici le deuxième volet d'une série de trois, dont l'ambition est d'éclairer par quelques coups de projecteurs nouveaux les révolutions philosophiques, politiques, scientifiques, artistiques, littéraires qui se sont produites en France (et en Europe) entre la fin du XVIIIe et la fin du XIXe siècle. La prise de la Bastille symbolise le début d'une époque de bouleversements qui ont affecté tous les aspects de la société. Elle s'achève, non moins symboliquement, par l'adoption du 14 juillet comme fête nationale et la commémoration du premier centenaire par une Exposition universelle dont il nous reste la tour Eiffel. La Révolution française, comme disait François Furet, était alors entrée dans le port. Quel a été le rôle des écrivains, des artistes, des hommes de science dans ces bouleversements ? Quels ont été leurs contributions, leurs réactions, leurs espoirs, leurs déceptions, leurs regards rétrospectifs, leurs jugements ? Dans quelle mesure ont-ils été acteurs, spectateurs ou victimes ? Ce sont là quelques-unes des questions auxquelles tentent de répondre philosophes, linguistes, juristes, historiens des lettres, des arts et des sciences. Du croisement de leurs regards jailliront des lumières nouvelles susceptibles d'éclairer plus vivement une période qui ne cesse de nous concerner, parce qu'elle est la matrice de notre modernité.