ChatGPT, OpenAI, DeepSeek et consorts vont bouleverser la vie au travail. Personne n'en doute, mais toutes les professions ne vont pas connaître les mêmes changements. Lesquelles en tireront profit ? Lesquelles risquent de disparaître ? Lesquelles devront s'adapter ? Premiers éléments de réponse.

Une rumeur rapportée le 15 mars 2024 affirmait que Sam Altman, patron de la firme OpenAI, à l,origine du logiciel ChatGPT, évoquait en privé la disparition à brève échéance de 100 millions d'emplois, non pas dans le domaine du travail d'usine, mais dans celui du travail jugé créatif : rédaction de textes, formulation de projets, graphisme de haut niveau, rédaction d'ouvrages de non-flction mais aussi de fiction, de poésie même.

Alors que le gouvernement français estime que 15 % des emplois actuels pourraient déjà être remplacés par des machines, de nouveaux métiers semblent menacés par les derniers progrès de l'intelligence artificielle. Pour préserver les revenus et assurer une reconversion aux travailleurs impactés, une solution serait de taxer les robots. Mais définir cet impôt n'est pas simple.

"01 Net" a posé cette question qui fâche. Serge Abitboul, Yuval Noah Harari, Vincent Huguet et Daniel Cohen, experts en technologie, histoire, high tech ou en économie, apportent leur éclairage.

Photographes, illustrateurs, médecins, chercheurs... : tous les métiers sont affectés par l’émergence rapide de l’intelligence artificielle dans le monde professionnel. Une aubaine pour certains, une catastrophe pour d’autres.