Un an après le début de leur affrontement, aucun des deux généraux ne semble en mesure de l'emporter. Et une résolution du conflit paraît plus que jamais éloignée.

Pour la première fois, un président évoquera cette page sombre (1943-1944) de l'histoire de France.

En racontant une guerre civile au coeur des Etats-Unis, Alex Garland réussit un film d'une rare puissance. A la veille d'un scrutin déterminant pour un pays fracturé, l'effet est sidérant.

Après deux mois de contestation et une cinquantaine de morts parmi les manifestants, la répression s'accroît au Venezuela. Mais la population n'a plus rien à perdre.

Après trente ans d'alliance avec Riyad, qui bombarde son pays, l'ex-président pactise avec l'Iran.

Du fait de sa grande complexité, le conflit au Yémen est mal connu. Pour s'y repérer, il faut revenir un peu sur l'histoire d'un pays marqué par une composition plurielle et passer en revue les diverses instances impliquées dans la guerre, tant internes qu'externes. Les pays occidentaux sont indirectement concernés, ne serait-ce que par les questions djihadistes et migratoires. La pacification du Yémen est donc un enjeu important et urgent.

Depuis avril 2015, des milliers de Yéménites ont franchi le détroit de Bab al-Mandeb pour se mettre à l'abri sur l'autre rive, voire y refaire leur vie.

Alors que les combats font rage dans la banlieue de la capitale libyenne entre les forces des deux gouvernements rivaux, les habitants redoutent une guerre longue et sanglante selon "Middle East Eye" (Londres). En complément un article de "The Conversation" (Londres), intitulé "Comment en est-on arrivé là ?".

L'offensive du maréchal Khalifa Haftar sur la capitale a fait émerger une génération de jeunes combattants tripolitains inexpérimentés et en mal de reconnaissance.

Le général sudiste Lee capitule devant son homologue Grant en 1865. Mais les confédérés et leur esclavagisme parviendront à masquer leur défaite en reportant toujours à plus tard l'émancipation. Quelques artistes magnifieront volontiers cette supposée "glorieuse défaite".

Pour couvrir ses dépenses de guerre et divers frais de fonctionnement, le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a plus d’une corde à son arc : contrebande pétrolière, saisie de biens ou encore exportation de ferraille.

Tandis que la population manifeste pour chasser la classe politique corrompue, les partis ravivent les tensions religieuses.