L'avocat dresse un état des lieux des nouvelles menaces qui pèsent sur les libertés civiques et individuelles. ©Electre 2020

Un manifeste en faveur de la liberté humaine et de la sauvegarde de la planète, menacées par le libéralisme économique et la prédation. ©Electre 2021

Essai sur la dépendance aux quatre nouveaux pouvoirs qui poussent à une forme de servitude volontaire au détriment de la liberté de jugement. Ces directeurs de conscience sont le contrôle de la parole dans l'espace public et des moeurs, l'emprise des big data, le pouvoir grandissant de la science sur les corps et les accès de religiosité au détriment du droit. ©Electre 2020

Ce manifeste, daté pour la rédaction finale au 25 janvier 2020 mais enrichi de réflexions du philosophe sur la pandémie de la Covid-19, montre que l'humanité est porteuse dès maintenant d'un projet d'émancipation qu'elle doit mettre en place au rythme d'insurrections de la vie quotidienne, afin d'instaurer la priorité absolue de l'être humain. ©Electre 2021

Nous sommes de plus en plus nombreux à en rêver: échapper au système, à cette maximisation du profit, partout, tout le temps, qui ravage nos sociétés et la planète. Mais rompre avec le mode de vie dominant exige des sacrifices que peu d'entre nous sont prêts à consentir. Entre la pleine adhésion et la fuite, un chemin existe-t-il? Oui, répond Alexandre Lacroix, qui plonge aux racines de notre malaise en dévoilant la logique de notre modernité connectée, ce monde où l'auto-entrepreneuriat, le télétravail et les vérités alternatives déclinées sur les réseaux sociaux effacent les frontières entre sphère publique et sphère privée, temps de travail et temps de loisir, exploiteur et exploité, vrai et faux. Mettre à nu cette mécanique donne à chacun de nouveaux repères et nous permet d'introduire du jeu. En s'affranchissant de l'utilitarisme dominant, en se donnant un idéal non négociable qui guidera notre action, il est possible de reprendre en main les rênes de nos existences.

De 2015 à 2020, le terrorisme islamiste, la révolte des gilets jaunes et la pandémie de coronavirus ont conduit le pouvoir politique à prendre des mesures exceptionnelles de restriction des libertés. Avocat, l'auteur propose une chronique critique de ses six années d'état d'urgence successives destinée à en éclairer les enjeux. ©Electre 2021

Pour Jean-Claude Kaufmann, la crise sanitaire est révélatrice d'un possible «?glissement civilisationnel?» vers une forme de vie plus simple et tranquille, au risque d'abandonner certaines de nos libertés. Les confinements ont été de plus en plus pénibles à vivre pour certains, piégés dans leur appartement surpeuplé, mais pas pour tout le monde. Une majorité de personnes a même trouvé quelques agréments discrets dans le fait de se laisser un peu aller, de dormir davantage, de faire moins d'efforts vestimentaires. L'existence toute simple avec les siens, n'était-ce pas là l'essentiel?? Ces événements ont agi comme un révélateur personnel. Et comme révélateur de tendances longues de notre société, qui nous entraînent vers un désir toujours plus grand de lenteur, de douceur, de silence, de mollesse existentielle, alternative à une société trépidante et exténuante, qui perd parfois le sens de son agitation.  Jean-Claude Kaufmann analyse comment l'élargissement continu du pouvoir de décision des individus a fini par accumuler une surcharge mentale. Et pourquoi devoir décider de tout, sans cesse, par soi-même, n'est pas une sinécure. Mais serions-nous véritablement prêts à abandonner certaines de nos libertés pour une vie plus tranquille?? Pour le sociologue, le nouveau pays de Cocagne dont rêvent certains est traversé par des contradictions qui dessinent les enjeux politiques à venir.  

L'auteur s'élève contre la volonté des sociétés modernes de prévenir tout risque et d'imposer aux citoyens de multiples interdits et obligations encadrant leur conduite, une tendance illustrée par la crise sanitaire, aux côtés des lois mémorielles qui édictent une pensée officielle et du principe de précaution. Sans nier la nécessité de se protéger, il dénonce l'infantilisation des individus. ©Electre 2021

Un ouvrage datant du début des années 1930 dans lequel la philosophe réfléchit aux illusions et aux impasses de son époque, à la nature de l'oppression dans toutes les sociétés, y compris communistes, et aux conditions d'une liberté effective. ©Electre 2022

Journaliste suisse, l'auteur interroge les enjeux et les écueils qui entourent le concept de liberté au XXIe siècle, sacrifié sur l'autel du libéralisme économique. ©Electre 2022

S'est fait ressentir le besoin de disposer d'un manifeste qui viendrait poser sans hiérarchie ce qui ne peut nous être volé, du silence à l'horizon, de la santé au temps long, de même que les méthodes et approches qui permettraient d'éviter que ce vol ait lieu. Cette charte aurait vocation à inspirer tous ceux qui ont besoin de réarmer leur désir, de s'appuyer sur quelques compagnons déjà constitués, de partager des méthodes de conception et de déploiement et d'arpenter ensemble les chemins de la « vie bonne ». Car nous sommes des hommes dont l'humanisme est fragile ; et chacun d'entre nous tisse dans la matière de sa vie des façons de se lier à des collectifs plus régulateurs, tout en assumant un principe d'individuation digne de ce nom, test de crédibilité de l'État de droit. Il s'agit dès lors d'inventer une technique de la furtivité – d'où cette charte tient sa désignation, le Verstohlen –, c'est-à-dire de maintien au monde en y consolidant nos pouvoirs d'agir et nos libertés.