A l'heure où de nombreux Français ne sont toujours pas sûrs de vouloir se faire vacciner, une « stratégie » cognitive semble efficace : se projeter dans un futur proche et se demander ce qu'on regretterait le plus, entre l'avoir fait ou pas...

Comment nier le réchauffement climatique, la théorie de l'évolution ou les ravages de la pandémie de Covid ? Etonnamment, les méthodes sont les mêmes dans tous les cas et comportent six étapes. Leur but : décrédibiliser la parole scientifique et installer des pseudoexperts à la place des personnes compétentes.

Notre capacité à retenir de nouvelles informations dépend certes de la complexité de ces dernières, mais aussi de la charge cognitive suscitée par l’apprentissage. Charge qu’il est possible de minimiser grâce à quelques techniques simples.

Dès qu’on doit faire un exercice en temps limité, la performance baisse. Pour ne pas s’effondrer, il faut connaître les pièges que nous tend notre cerveau dans la perception du temps.

Pour apprendre à parler, à danser ou à jouer de la musique, le cerveau s'organise sur trois échelles de temps, allant de quelques millisecondes à plusieurs minutes. Les connaître aide à devenir un « expert » dans son domaine.

Les enfants apprennent mieux à faire du vélo quand on retire roulettes et pédale. Et dans une multitude de situations, soustraire est plus efficace qu'ajouter. Seul problème : notre cerveau ne l'entend pas ainsi...

Avoir une bonne mémoire, c'est bien. Avoir une bonne connaissance de sa mémoire, c'est mieux ! Telle est la « métamémoire »,ensemble de savoirs que l'on a sur ses propres processus de mémorisation, leurs forces et leurs faiblesses. Une qualité déterminante dans les études et dans la vie, qui peut se développer.

A l'avant de notre cerveau, un petit groupe de neurones travaille à constituer notre identité. Il puise des souvenirs dans le passé, les assemble de façon aussi cohérente que possible, et projette une image de nous dans l'avenir. Mais quelle est la fonction ultime de cette construction ?

Bien sûr, le nationalisme, le racisme, le sexisme ou l’homophobie ont de multiples causes. Elles sont sociales, économiques, culturelles… Mais la permanence des guerres et des discriminations à travers l’histoire interpelle : n’y a-t-il pas aussi autre chose en jeu, qui tient à notre nature profonde ? C’est en effet ce que les chercheurs ont découvert, à travers ce qu’ils qualifient de « biais tribal » : une tendance à favoriser le groupe auquel on appartient, même quand il est totalement artificiel – parfois construit par simple tirage au sort dans les expériences !

Notre cerveau aime se reposer sur des routines et des habitudes, car cela lui fait économiser de l’énergie et peut se révéler efficace dans bien des situations. Mais parfois, il faut savoir reconfigurer ses réseaux de neurones pour s’adapter aux changements et éviter de vieillir trop vite. Comment s’y prendre ?

On nous l’a bien souvent répété : il est impoli de montrer du doigt, peu élégant de parler avec les mains ou encore de s’agiter sur sa chaise quand on assiste à un cours. À tort. Car en joignant le geste à la parole, ou à l’écoute, nous apprenons plus efficacement. Plusieurs études l’attestent...

Un mot mal orthographié, une erreur de calcul sur une copie : les bons élèves « sentent », quand quelque chose ne va pas. Cette capacité dite « experte », cousine de l’intuition, est le fruit d’une maturation cérébrale spécifique qu’il est possible d’encourager en utilisant les bonnes méthodes.