Incrédules face à Hitler dans les années 1930, les démocraties sont-elles aussi aveugles face à Poutine ? L'historien Olivier Wieviorka décrypte les ressorts de la Seconde Guerre mondiale pour mieux éclairer 2025.

Pendant la « drôle de guerre », le poète Robert Desnos est stationné sur la ligne Maginot, en Lorraine. Il avait été autorisé à passer les fêtes de la fin de l'année 1939 à Paris ; de retour dans son cantonnement, le 11 janvier 1940, il adresse une lettre à son ami Henri Jeanson, lequel venait d'être emprisonné pour deux articles anciens.

La mémoire de la «Grande Guerre patriotique» est plus que jamais mobilisée au Bélarus, principal allié de la Russie dans la guerre en Ukraine. La capitale prépare depuis des semaines la commémoration du Jour de la Victoire, le 9 mai.

Pour célébrer le 9 mai 1945, Poutine va s'inscrire dans les pas de Staline, qui en fit le jour de sa victoire.

Le plus terrible de tous les conflits s'est terminé en 1945, il y a 80 ans. La guerre a ruiné l'Europe et transformé le monde, en faisant apparaître deux géants : les Etats-Unis et l'Union soviétique.

En 2023, Kiev adoptait le 8 mai pour célébrer la défaite de l'Allemagne hitlérienne, que Moscou commémore le 9. Mais, à l'approche du quatre-vingtième anniversaire, l'Ukraine semble céder à son ennemi le prestige de cet héritage : en effaçant la mémoire des Ukrainiens ayant combattu dans l'Armée rouge, elle masque aussi leur contribution majeure à la victoire sur le nazisme.

Retour sur les drames et les joies des familles que la guerre emporte dans son sillage.

À la frontière entre la France et l’Espagne, historiens et amateurs étudient la ligne de fortifications "Sperrlinie Pyrenäenfront", que les nazis ont commencé à construire en 1944.

Dans la lignée d'"Une jeunesse française", son ouvrage sur la trajectoire de François Mitterrand pendant la Seconde Guerre mondiale, le journaliste d'investigation Pierre Péan nous entraîne, avec son nouveau livre – dont "Historia" publie en exclusivité les bonnes feuilles –, dans la ville de son enfance, alors sous la botte nazie : grandes trahisons et petits arrangements, allégeances et actes de résistance s'entremêlent dans ce huis clos qui marquera durablement la mémoire des Saboliens.

Grâce à la bienveillance de ce haut gradé, la zone d’occupation italienne devient pour les Juifs poursuivis par les Allemands et les autorités de Vichy un refuge, surnommé la « Palestine d’Isère. »

Enorme succès de librairie aux Pays-Bays, «L’Héritier du nom» raconte la saga des Münninghoff, de riches Néerlandais dont le passé trouble resurgit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.