Le bruit provoque des dégâts sanitaires. Une question insuffisamment prise en charge par les pouvoirs publics alors que la prévention est possible.

"Trop soigner rend malade", "La Fabrique de malades", « La surmédicalisation est-elle un facteur de sous-médicalisation ? »... Depuis plusieurs années, les ouvrages et les articles médicaux accusant notre médecine de produire plus de maladies qu'elle n'en guérit, voire de crime contre ses patients, se multiplient. Certains médecins et chercheurs avancent l'hypothèse selon laquelle les effets néfastes liés aux traitements médicaux seraient aujourd'hui la troisième cause de mortalité dans le monde après les accidents cardia-vasculaires et les cancers !

Ce n’est pas l’hôpital qui s’effondre, c’est la médecine. Enfin, ce qu’on appelle la médecine aujourd’hui : des prestations, des tarifs. Elle est loin de couvrir tout ce dont a besoin l’homme malade. Les professionnels ont l’intuition qu’à la servir, ils perdent leur temps, voire leur âme de soignant. On leur dit qu’en les rémunérant mieux, on leur rendra leur feu sacré. C’est une illusion, que la crise sanitaire due à la Covid-19 a contribué à dénoncer. Les candidats à l’élection présidentielle diront tous prudemment la même chose : ils donneront à l’hôpital plus de moyens.

Plus de deux ans de pandémie de Covid ont grandement éprouvé les systèmes de santé de la plupart des pays du monde. En France, si le personnel a fait face, c’est au prix d’un épuisement physique et moral des soignants, qui appellent régulièrement à une refonte du système. A l’échelle locale, la pénurie de praticiens et le développement des déserts médicaux sont régulièrement évoqués parmi les principales préoccupations des citoyens. A n’en pas douter la réforme du système de santé français devrait figurer en bonne place dans les enjeux du quinquennat qui vient de commencer.

La Sécurité sociale ainsi que les autres branches de la protection sociale enregistrent ces dernières années des déficits importants. Le retour à l'équilibre était cependant visible à la veille de la crise sanitaire de la Covid-19, qui a entraîné un effondrement des recettes et de lourdes dépenses. Le retour durable à l'équilibre financier implique des choix difficiles : un accroissement des prélèvements ou une restriction des dépenses, au détriment de la qualité de la prise en charge. Détails. Pas de chiffres.

Entre génomique et technologies portables, la prédiction médicale progresse à grands pas. Reste à convaincre patients et praticiens.

Désormais en tête des préoccupations des Français, la santé est l'objet de nombreuses attentes mais aussi de multiples craintes au regard des moyens dont elle dispose, devenus insuffisants. La saturation des services d'urgence dans les hôpitaux comme le manque de médecins et de personnel soignant dans nombre de territoires témoignent d'une crise manifeste. Certaines pénuries de médicaments participent également de cette inquiétude.

La pandémie de Covid-19 a servi de révélateur à la déliquescence des systèmes de santé, partout dans le monde. Sous financés, sous dimensionnés, ils ne parviennent plus à prendre en charge des patients de plus en plus nombreux. Les saignants sont à bout. Et pour renforcer les effectifs au Nord, on dépouille les pays du Sud de leurs médecins et infirmiers. Quelle est la solution ? Garantir à chacun un médecin traitant, comme en Norvège ? Libéraliser, comme le préconise "The Economist", mais aussi le magazine chinois "Caixin Zhoukan"? Le diagnostic de la presse étrangère. Sommaire.

Soins hors de prix, absence de préparation et mensonges du gouvernement : la propagation de l'épidémie souligne les défaillances du système de santé. Et fait craindre le pire. Sommaire. L'Amérique débordée par le coronavirus. L'adversaire que Trump n'a pas vu venir.