Le marché du papier est soumis à de fortes tensions fin 2021 suite aux pénuries qui ont fait grimper les prix (1350 dollars la tonne de pâte à papier à l'indice NBSK en octobre, un record), aux hausses des tarifs de l'énergie ainsi qu'à la désorganisation du transport maritime pour les marchandises provenant d'Asie. Conséquence, les éditeurs français ont du mal à anticiper leur logistique et leur calendrier tant les délais de production et de livraison des imprimeurs s'allongent.

Fret maritime chaotique depuis la crise du Covid-19, reconfinements d'usines ou de ports en Asie, envolée des prix des matières premières... Les achats de Noël 2021 risquent d'être affectés par des ruptures dans les magasins, et notamment ceux de jeux et jouets. Certes, il n'y aura pas de pénurie, mais des produits pourraient manquer. Pour palier les tensions sur les approvisionnements, les enseignes misent sur l'information en temps réel sur les stocks au sein de leurs équipes et sur le renforcement de l'omnicanalité. La relation avec les fournisseurs est aussi un point crucial.

Et pourquoi les pénuries ne sont pas censées se produire dans une économie de marché.

En 2021, l'enseigne discount d'origine allemande Lidl a ouvert un site semi-automatisé dédié au tri de ses invendus non-alimentaires à Grandchamps-des-Fontaines, près de Nantes (44). Il s'agit de l'un des trois sites de Lidl en France dédiés à la logistique des retours. Ce dépôt de 47 000 m2, opéré par le logisticien ID Logistics, reçoit chaque jour les invendus de 400 magasins situés entre Rouen en Bordeaux. L'objectif est de donner une deuxième vie aux produits pour qu'ils finissent pas être achetés. Données chiffrées.

A cause d'une double dépendance : au gaz russe, sur le front énergétique, mais aussi à l'économie chinoise, sur le plan industriel, l'Allemagne paie aujourd'hui sa stratégie du cavalier seul en Europe. Sommaire. Le modèle bientôt kaputt ? Pénurie de gaz russe : c'est grave, doktor ? L'eldorado chinois, un vieux rêve.

Les ruptures de stock sur des traitements essentiels - anticancéreux, antibiotiques... - atteignent des niveaux inégalés. Enquête sur une dérive alarmante.

Points de vente, industriels, transporteurs, logisticiens : l'ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire française sont mobilisés début 2020 pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Considérées comme des commerces essentielles, les magasins alimentaires et grandes surfaces restent ouverts malgré le risque sanitaire. Et les ventes explosent : +38 % pour les produits de grande consommation sur la semaine du 9 au 15 mars, et même + 61 % sur le drive.

La crise du Covid-19 a révélé un phénomène auquel nous sommes confrontés depuis longtemps : de nombreux traitements sont en rupture d’approvisionnement. Une réforme est nécessaire.

Corticoïdes, antihypertenseurs, vaccins contre la tuberculose... De nombreux médicaments ont été introuvables ces derniers mois, ou le sont encore. Alors que les causes de ces pénuries sont multiples et difficiles à contrôler, les conséquences pour les patients sont loin d'être anodines