Le président français s'est lancé dans un rapprochement avec Vladimir Poutine, malgré les désaccords. A quels objectifs répond sa stratégie ?

Vladimir Poutine voit d'un mauvais oeil les velléités d'émancipation de ce moteur de recherche incontournable en Russie, et resserre son étreinte année après année.

Le surgissement de la puissance chinoise au premier plan du monde n’en finit pas de surprendre, d’interpeller et d’inquiéter. Comment comprendre, ainsi, l’association entre le marxisme officiellement maintenu et le capitalisme sans complexe réellement pratiqué ? D’autant que le tournant vers ce singulier « socialisme de marché » s’est accompagné par ailleurs d’une remobilisation d’un fonds culturel dont on avait manifestement sous-estimé les ressources. Emmanuel Dubois de Prisque en fait ressortir l’importance à propos des relations entre politique et religion.

Avec ses amendements à la Constitution, le chef du Kremlin a donné le top départ du processus de transfert du pouvoir à quatre ans du terme de son mandat.

Le 23 janvier 2020, Israël célèbre le 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz sur fond de violente polémique entre Moscou et Varsovie sur le déclenchement de la guerre et l’antisémitisme en Pologne.

Le 10 mars 2020, un coup de théâtre a eu lieu à la Douma : les députés ont adopté une proposition de loi sur la remise à zéro du nombre de mandats de Vladimir Poutine. Le référendum du 22 avril 2020 prendra donc la forme d’un plébiscite.

Ce coronavirus serait-il "plus efficace que les pavés dans les mains des prolétaires" ? se demande cet éditorialiste alors que le Kremlin est en train d’augmenter les taxes des plus aisés.

"Justiciers" met en scène une avocate soviétique qui défend des dissidents. Certes bancale, cette série russe a le mérite de rappeler, fait rare, que certains en URSS ont eu le courage de s’opposer au conformisme ambiant.

Non loin de Moscou s’achève la décoration d’une monumentale église célébrant la victoire de mai 1945. Poutine et Staline figurent sur ses mosaïques. La réaction scandalisée d’un journal d’opposition.

Si le référendum du 1er juillet 2020 peut permettre au président russe d’effectuer deux mandats après 2024, ce politologue veut croire que la pandémie l’aura fait chuter de son Olympe.

Le référendum sur la réforme constitutionnelle du 1er juillet 2020 a donné corps à une minorité politique d’opposition jusque-là amorphe, estime le chroniqueur de ce journal populaire. Et le pouvoir va devoir compter avec elle.

Pour cette chroniqueuse américaine réputée, le chaos provoqué en juillet par l’intervention d’agents fédéraux dans l’Oregon était volontaire. Il fait écho à une stratégie éprouvée en Russie depuis 2010.