Elle gît par grande profondeur à environ 350 m dans le bras de mer entre le Cap Corse et l’île italienne de Capraia : l’épave Cap Corse 2 est, à ce jour, le deuxième cas connu, en Méditerranée, de navire romain chargé d’une cargaison composée presque exclusivement de produits verriers. Avec ses plusieurs tonnes de blocs en verre brut et ses milliers de vases en verre soufflé, elle revêt un caractère exceptionnel qu’une mission franco-italienne a commencé à étudier début juillet 2023.

Engloutie comme sa voisine Canope, la cité de Thônis-Héracléion est fouillée par l’Institut européen d’archéologie sous-marine et le département égyptien d’archéologie sous-marine. La dernière campagne a poursuivi les fouilles du grand temple d’Amon et révélé la présence d’un surprenant sanctuaire grec juste à côté.

En janvier 2023, la société Mare Nostrum, intervenant dans le Port Vauban à Antibes, a mis au jour cinq canons en bronze et un affût en bois. Conformément à la législation sur les biens culturels maritimes, la société de travaux sous-marins a déclaré la découverte au Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines). La typologie de ces vestiges, tout comme les blasons présents, permettent de dater cette découverte exceptionnelle de la première moitié du XVIe siècle.

Il y a près de 80 ans, les Alliés débarquaient sur les plages normandes. La Seconde Guerre mondiale toucherait à sa fin quelques mois plus tard. Déferlant sur le territoire national, aussi bien sur terre que sur mer, elle a durablement marqué notre paysage et notre mémoire. Depuis 10 ans à peine, l’archéologie s’emploie à en découvrir les traces, alors que ses témoignages matériels, comme humains d’ailleurs, s’effacent lentement. Dans ce dossier, "Archéologia" vous dresse un bilan de cette décennie de recherches pas comme les autres. Sommaire.

Inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, les îles de Lérins, dans la baie de Cannes, viennent de livrer un gisement unique de dix-sept amphores datées de la fin du IIIe siècle avant notre ère. Objet d’une campagne de fouilles du 10 avril au 10 mai 2019, ce site enrichit nos connaissances sur l’histoire de la Méditerranée antique.

Après la dernière campagne de fouille menée en juin 2019 sur l’épave de la Jeanne-Élisabeth, le musée de l’Éphèbe et d’archéologie sous-marine d’Agde propose une passionnante exposition sur ce navire de commerce suédois échoué le long des côtes languedociennes, avec ses précieuses cargaisons.

Le Département des Recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm), service du ministère de la Culture, et le Parc national des Calanques ont récemment signé une convention cadre amorçant une étroite collaboration visant à étudier, documenter, protéger et valoriser le patrimoine sous-marin des eaux du Parc national.

Explorer les fonds marins à la recherche d’épaves englouties n’est pas qu’un rêve d’enfant. Depuis plus de 50 ans, le Drassm, Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, recense, expertise, protège et met en valeur ce fabuleux patrimoine immergé. Dans ce numéro d’été d’Archéolgia, nous vous proposons un dossier complet sur les récentes activités et découvertes de ce Département hors-normes, au fil d’épaves anciennement étudiées ou récemment découvertes. Sommaire. Une discipline jeune où la France joue les premiers rôles.

Véritable carte postale de l’été avec ses palmiers, sa promenade et sa plage de galets, la baie des Anges garde jalousement en ses profondeurs un patrimoine archéologique riche et hétéroclite. Tessons d’amphores antiques, fragments de céramiques médiévales sinon modernes, jusqu’à une bombe de la Seconde Guerre mondiale, ont été ponctuellement découverts dans le cadre de prospections visuelles sous-marines autorisées par le Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) depuis 2017.

Peu développée en France et en Europe, l’archéologie de la piraterie est une thématique de recherche récente. Par-delà l’imagerie d’Epinal du pirate armé jusqu’aux dents et fendant les flots, elle permet de mieux connaître le mode de vie de ces hors-la-loi de la mer, grâce aux épaves retrouvées - huit en tout - et révèle peu à peu les grands foyers de piraterie terrestre.