A l'heure où la pénurie de gaz guette le pays, l'idée paraît lumineuse : placer des déchets de l'agriculture et de l'élevage dans des méthaniseurs, provoquer leur fermentation et produire du méthane (CH4), capable de chauffer les logis ou de faire tourner des turbines pour produire de l'électricité. En la matière, la France part de loin : le biogaz représente actuellement moins de 1% de notre consommation de gaz et le territoire compte huit fois moins de méthaniseurs que l'Allemagne.

L'Union européenne a nettement durci ses objectifs de développement des énergies renouvelables. Le lobbying de la France pour donner une place au nucléaire n'aura fonctionné qu'à la marge. Détails. Pas de chiffres.

Nucléaire sous-exploité, énergies renouvelables démesurées, prévisions irréalistes : malgré ces incohérences, le gouvernement veut imposer sa nouvelle programmation énergétique.

Vaclav Smil a consacré sa carrière à traquer les promesses intenables. Dans son dernier livre, le chercheur s'attaque à ce doux rêve fixé par l'Union européenne pour la moitié du siècle.

En 2022, la décision de la Commission européenne de rendre le nucléaire «utile à la transition énergétique », l'orientation du gouvernement français en faveur de l'atome civil et la guerre en Ukraine ont propulsé cette question sur le devant de la scène. Trois ans plus tard, plusieurs pays de l'Union européenne (UE) cherchent à concrétiser leurs ambitions afin de renforcer leur indépendance énergétique.

Principalement situés en Afrique du Nord, les pays ayant atteint un accès universel à l'électricité forment un club très restreint sur le continent. Et montrent la voie à suivre pour espérer raccorder 300 millions d'Africains à l'horizon 2030. Détails. Pas de chiffres.

Le pays, qui a su tirer parti de la chaleur de son sous-sol, est l'un des bons élèves en matière d'énergie durable. Et pourtant, aujourd'hui, il revoit sa copie.

Energie éolienne, houle constante, marées puissantes... Afin de produire sa propre électricité avec les forces de la nature, ce petit archipel teste des technologies dernier cri.

Si les matières premières énergétiques sont au cœur des enjeux géopolitiques depuis de nombreuses décennies, la guerre en Ukraine est venue rappeler combien nos sociétés modernes sont dépendantes de ces ressources, mais également à quel point une trop grande dépendance à l'encontre d'un pays tiers pouvait constituer un risque en matière de sécurité.

L'emballement médiatique autour des SMR contraste avec une réalité beaucoup moins prometteuse. La filière nucléaire, elle, y voit la possibilité de se relancer. Données chiffrées. Graphiques.

En réactivant leur filière civile, les Etats-Unis espèrent repousser le mur énergétique et contrer les ambitions de la Chine. Mais ils ont pris du retard. Comme la France.