Pourquoi et comment le chef de l'Etat Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Idrissa Seck, brouillés, réconcilés puis opposé lors de la présidentielle de février, ont décidé d'enterrer la hache de guerre.

Le leader de l'URD s'est vu retirer le portefeuille de l'Economie maritime. Pressions du clan Wade ou punition pour sa gestion du Port de Dakar ?

La trêve qui a prévalu jusqu'au sommet de l'OCI est révolue. Le fils du chef de l'Etat, Karim Wade, pourrait utiliser les retombées de l'événement pour légitimer son entrée en politique. Un exercice à haut risque.

Attaques contre la FAO et l'opposition, révision de la Constitution, débat sur sa succession à la tête du pays... A 81 ans, le chef de l'Etat n'a jamais paru aussi actif. Et ses adversaires aussi critiques à son égard

Les grands travaux réalisés sous la présidence d'Abdoulaye Wade ont transformé la capitale. Mais de la Corniche à Pikine tout le monde n'en profite pas de la même manière.

Le grand débat organisé par l'opposition et les milieux associatifs est fermement condamné par le pouvoir. Qui dénonce une tentative de déstabilisation du président Abdoulaye Wade.

Le président de l'Assemblée et celui du Sénat ne cachent plus leur rivalité. Au coeur du contentieux, des ambitions contradictoires dans l'optique de la succession du chef de l'Etat.

Démis de ses fonctions le 9 novembre 2008, l'ancien président de l'Assemblée nationale veut continuer à faire de la politique. Après avoir démissionné avec fracas du PDS et de tous ses postes électifs, il tente de rassembler les autres exclus du système Wade

Le président du Sénat est un personnage méconnu. Proche de Wade, cet homme d'affaires auquel tout semble réussir se dit peu doué pour la politique. On a du mal à le croire

Le fils du chef de l'Etat sera candidat à Dakar lors des élections locales du 22 mars 2009. Déjà, certains lui prêtent de plus hautes ambitions. Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres

Crispations politiques, tensions sociales, incertitudes économiques... Le pays traverse une passe difficile. Outre cette crise qu'il va falloir désamorcer, le président Abdoulaye Wade doit arbitrer une guerre de succession déjà lancée