Retour sur l'idée, qui peut sembler farfelue et qui pourtant rencontre de plus en plus de défenseurs, dans le monde, d'un revenu universel. Il s'agirait d'une allocation de base versée à tous, sans conditions de ressources ni contrepartie. Soumis à un référendum d'initiative populaire en Suisse en juin 2016 et expérimenté pendant deux ans en Finlande à partir de 2017, ce versement fait de plus en plus d'adeptes. Avec une grande simplicité, il permettrait, selon certains, de répondre à l'inefficacité générée par la complexité des systèmes de protection sociale de l'Etat-providence.

Pour les sondages, c'est entendu. Le label "Macron le réformateur" garde toute son aura, alors que celui de "Valls" s'effondre dans le sillage des reculades présidentielles. Eh bien non, Matignon n'a pas encore perdu la bataille. Certes, le buzz autour de la loi Macron a été porteur pour le ministre de l'Economie, mais à l'aune des résultats, c'est plutôt la peau de chagrin. A l'inverse la loi Valls sur le Travail, même amputée d'une partie de ses mesures, est le reflet d'un vrai projet de société.

Qui à droite aura la force d'âme de vendre une orthodoxie budgétaire réparatrice ?

La macroéconomie "hollandaise" émet enfin des signaux positifs.

Le candidat devra convaincre le pays tout entier que sa formule de redressement est gagnante.

Le rapport de la Commission pour la libéralisation de la croissance française a provoqué une avalanche de réactions divergentes. De nombreux secteurs économiques sont concernés par les mesures préconisées, y compris le monde de l'information-documentation.

A six mois de l'élection présidentielle, les acteurs de la filière numérique s'engagent dans la campagne pour faire prévaloir l'importance de l'économie numérique. Objectif : placer la France dans le top 3 mondial de l'économie digitale.

Emmanuel Macron ne veut rien changer : ni son orientation économique, ni son gouvernement, ni son parti. Mais cette inflexibilité se heurte à la baisse de la croissance, aux répercussions de l'affaire Benalla et aux premières fissures dans son dispositif politique.

La fronde des "gilets jaunes", couplée au ralentissement en Europe, conduit l'Insee à réviser ses prévisions

Depuis la crise pétrolière de 1973, les politiques nembrayent pas dans le domaine économique et les tentatives de New Deal se succèdent sans produire les effets escomptés. Cela renvoie à des problèmes de fond sur le rapport entre économie et politique, et à des problèmes encore plus profonds sur le rapport entre le politique et le réel en économie. Limpression qui domine est en effet que les politiques publiques ne remontent pas suffisamment en amont vers le diagnostic qui les justifierait et s'en tiennent à des perspectives de court terme.

On a parlé jadis de question sociale ou de question nationale pour désigner les faisceaux de controverses qui ont, des années durant, nourri le débat politique en Europe et au sein de ses différentes nations. On pourrait aujourd'hui parler de question productive pour désigner l'entrelacs de controverses économiques qui ont trait à la compétitivité et à la politique de l'offre.