Pour conclure un accord de gouvernement, les partis de la GroBe Koalition - CDU, CSU et SPD - s'étaient bien gardés d'approfondir les réformes annoncées. Les embrouilles, c'est maintenant !

Les mauvaises nouvelles se succèdent, l'économie s'essouffle et le spectre de la récession menace. Mais Angela Merkel refuse d'infléchir sa politique. Louable opiniâtreté ou obstination suicidaire ?

La victoire de l'AfD, parti eurosceptique qui a fait son entrée au parlement régional de Saxe le 31 août 2014, est vouée à se répéter. Son électorat conservateur et nationaliste fait trembler les grands partis.

Plus qu'une véritable crise politique, les dernières législatives allemandes, marquées par l'entrée de l'extrême droite au Bundestag et le rejet des deux grands partis par l'opinion publique, auront traduit l'affaissement du "système" merkelien", mais aussi une certaine normalisation européenne de l'Allemagne.

En dénonçant l'esprit socialiste et décadent de toute politique sociale, Guido Westwelle, le vice-chancelier libéral du gouvernement Merkel, se hisse sur le devant de la scène. Non sans susciter de violentes critiques.