Contemporain du principat d'Auguste dont il reprend les préoccupations, Tite-Live est l'auteur d'une des bases incontournables de l'histoire romaine. Mais son projet est extrêmement complexe dans son écriture, sa finalité et sa signification idéologique. Cet ouvrage tente de répondre aux questions que Tite-Live pose aux historiens.

En 390 av. J.-C., les Gaulois s'emparent de Rome et détruisent la ville dans un gigantesque incendie. D. Briquel analyse l'événement et les lectures qui en ont été faites par les historiens romains (Diodore de Sicile, Tite-Live, Plutarque), mettant en lumière la dimension mythique et eschatologique de la plupart de ces récits.

Au lendemain du sac de la cité par les Gaulois, le destin de Rome a failli basculer jusqu'à ce que le général Camille intervienne avec audace et détermination pour sauver Rome.

Les Goths sont souvent présentés comme des Barbares qui auraient, en cent ans de guerres incessantes, attaqué l'Empire romain jusqu'au sac de Rome par leur chef Alaric en 410. L'historien revoit cette vision pour mettre en avant deux siècles de relations difficiles mais aussi d'apports réciproques entre les Germains et les Romains de l'Empire.

Dès le milieu du IVe siècle, les autorités romaines se révèlent incapables de contrôler, gérer, voire penser les flux migratoires qui déferlent sur l'Empire. La défaite de Valens, à la bataille d'Andrinople, en 378, n'en sera que la conséquence. La naissance des royaumes francs ou alamans procède de cette incapacité. Ils feront éclater la notion même de territoire romain opposé au monde barbare.

Les vies quotidiennes de quelque quarante empereurs qui ont tour à tour fait ou défait la grandeur de l'Empire.