Secrétaire de la Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus (SIHAD), spécialiste d'André Suarès et de Georges Clemenceau, grand prix de la critique en 1990, Michel Drouin est attaché de recherche au CNRS (Institut des textes et manuscrits modernes). Il a dirigé l'ouvrage collectif L'Affaire Dreyfus de A à Z chez Flammarion (1994; 2006, réédition complétée).

Etude sur les memento mori dans l'histoire de la peinture et sur les choix esthétiques des peintres depuis l'époque classique. Analyse les mises en image de l'angoisse de mort, les passerelles et différences entre les memento mori et les vanités, etc.

A l'heure où l'archéologie et l'exégèse modernes remettent en question certains aspects historiques des Ecritures, les tombeaux royaux offrent un sujet d'étude privilégié. L'auteur fait le point des connaissances sur le sujet et détermine la fiabilité des textes en vigueur, précisant la signification des monuments funéraires royaux dans les mentalités orientales et occidentales.

Méditation d'un homme âgé qui attend la mort en souffrant dans son corps : solitude créée par les disparitions des amis proches, regard lucide sur la vieillesse, examen de conscience. L'usage de la troisième personne transforme la réflexion sur soi en méditation sur l'espèce.

Question essentielle pour la philosophie, l'idée de la mort est l'un des moteurs de cette discipline, car son caractère inexorable pousse à rechercher du sens et à vivre selon des valeurs acceptables par tous.

La mort devient un sujet tabou. Dans un contexte où les scientifiques posent l'hypothèse d'une possible immortalité du corps et du cerveau, il n'est pas inutile de repenser cette notion à travers le regard porté par d'autres civilisations, dans les représentations artistiques, les rituels contemporains et la médecine.

Ces fragments critiques, marqués par l'expérience vécue, esquissent une anthropo-thanatologie philosophique. L'auteur propose des réflexions sur les rapports à la mort, sur l'approche par les sciences humaines de la mort et de ses aspects culturels, mythologiques, religieux, artistiques, sur celle de l'angoisse de la mort par la psychologie et l'anthropologie...

De tout temps, dans toutes les civilisations et sociétés traditionnelles, le culte du corps et de l'âme marque la sensibilité de l'homme qui veut préparer sa future existence en transcendant sa nature terrestre. Un très beau livre d'érudition qui ne cesse d'interpeller le lecteur et l'invite à vouloir en connaître davantage.

Cette étude pluridisciplinaire porte sur le retour des défunts tels qu'il apparaît dans les romans, la poésie, le cinéma ou la peinture du Moyen Age au XXe siècle et s'interroge notamment sur la portée de la rencontre entre ces deux mondes dans les représentations collectives.

La mort se présente à nous chaque jour, notamment à travers les médias. Proche de nous, elle nous semble pourtant très lointaine : la peur nous saisit dès que nous sommes confrontés directement à un décès. Anselm Grün vient, dans ce livre, nous libérer de cette peur en nous montrant que la vie, la mort et la résurrection sont indissociables : Certains songent douloureusement à leur trépas ; d'autres l'intègrent à leur vie et mènent, face à leur mort certaine, une existence tout à la fois sereine et consciente. Seul celui qui voit dans la mort l'accomplissement de sa vie et non son anéantissement rend justice à sa nature d'homme mortel voué à la résurrection.

Présentation des réalités de la mort aux 14e et 15e siècles, du vécu de la mort, son cérémonial et ses représentations. Avec une réflexion sur la signification des gestes et des discours autour de la mort.