Depuis que, sur le plan géopolitique, ne s’élève plus de concurrent idéologique comparable à ce qu’ont été, dans l’histoire, le marxisme ou le communisme, une critique capitaliste du capitalisme a progressivement vu le jour au sein du champ économique et du champ politique. Cette critique aboutit à ce que des entreprises développent des formes internalisées d’action « éthique ».

Sur les réseaux sociaux, ils se filment en train de poncer, cuisiner, pouponner... Et si le nombre de leurs abonnés n'a rien à voir avec celui des stars de la télé-réalité, leurs profils intéressent de plus en plus les marques. Alors qu'une loi est en préparation pour réglementer ce secteur émergent, nous sommes partis à la rencontre des Monsieur et Madame Tout-le-Monde de l'influence. Sommaire. Le business des micro-influenceurs. L'influence en mode mineur. La mauvaise influence des "Balkany de Dubaï".

Pas une semaine ne se passe sans qu'un scandale n'éclate au sein de l'empire Bolloré, qui compte déjà une galaxie de médias - Canal+, C8, CNews, ''Capital"... - en attendant de mettre la main sur le groupe Lagardère. Partout, l'actionnaire ultra-conservateur, qui a fait d'Eric Zemmour une star, a imposé le même traitement, la même mise au pas idéologique.

En exploitant pendant vingt ans un bassin pétrolier situé dans l'est de ce pays aujourd'hui en guerre, le géant français s'est rendu responsable de pollutions majeures qui affectent l'environnement et la santé de milliers de Yéménites. "L'Obs" a enquêté sur place, en s'appuyant sur des dizaines de documents exclusifs.

Dans un nouveau formidable récit documentaire, Justine Augier épingle les agissements du cimentier Lafarge en Syrie. Et poursuit ainsi son combat contre le cynisme et l'indifférence.

Rien ne semble pouvoir arrêter l'homme le plus riche du monde : il veut lutter contre le réchauffement climatique avec ses voitures électriques Tesla, rêve d'envoyer l'humanité sur Mars avec ses fusées SpaceX et prétend défendre la liberté d'expression sur internet. Mais, derrière une image travaillée d'entrepreneur surdoué, Elon Musk présente une face bien plus sombre.

Le vide à la pompe, le plein de superprofits. Le mouvement social qui paralyse les raffineries du géant français de l'énergie jette une nouvelle fois une lumière crue sur le groupe. Enquête sur les méthodes d'une entreprise ultrarentable, qui n'a pas renoncé - loin de là - au pétrole. Sommaire. Les dossiers noirs de Total. Une bombe climatique. Impôts, le mauvais payeur.

Le fondateur de Smile Conseil qui fait émerger une nouvelle génération d'influenceurs porteurs de projets éthiques, a su imposer ses valeurs humanistes dans l'univers impitoyable des réseaux sociaux.

Agir chaque jour dans votre intérêt et celui de la société » ; « Donnez du sens à votre épargne »… Si l’on s’en tenait aux slogans, nos banques seraient de prodigieuses militantes de la philanthropie et de l’écologie. Et de fait, toutes ou presque proposent des fonds dits « responsables », « verts », « durables » ou « soutenables », promettant d’utiliser nos bas de laine (via une assurance-vie ou une épargne salariale) pour la noble tâche de financer des entreprises « vertes », des énergies « propres » et autres chantiers « en faveur de la transition écologique ».

Cet article montre comment les gérants d’actifs financiers ont travaillé, depuis les années 1960, à donner l’impression qu’ils oeuvraient à établir une finance « raisonnable ». Pour ce faire, il retrace l’histoire politique d’une nouvelle technique de placement de l’épargne : la gestion indicielle. Il décrit les étapes au cours desquelles les promoteurs de cette technique se sont forgés un capital symbolique en se positionnant en un sous-champ financier soucieux de sécuriser l’épargne populaire.

Les Jeux olympiques feront-ils flamber Paris ?

Seychelles, îles Fidji ou Caïmans... Dans l'imaginaire collectif, ces noms évoquent des eaux turquoise et des plages de sable fin. Ce sont aussi des destinations de rêve pour les flux financiers qui échappent à l'impôt. Dans "La Richesse cachée des nations" (Éd. Seuil, 2017), l'économiste Gabriel Zucman estime que 8 % de la richesse mondiale serait cachée dans des paradis fiscaux. Soit 200 milliards de dollars perdus par les États chaque année et autant d'argent qui ne financera pas des écoles, des hôpitaux, des tribunaux ou une politique climatique digne de ce nom.