Anthologie de textes de différents auteurs sur le thème de l'identité en philosophie.

Dans cet ouvrage, qui s'inscrit dans le combat philosophique et politique que mène l'auteur depuis de nombreuses années au nom du communautarisme, C. Taylor défend la modernité, moins contre ses détracteurs que contre la philosophie libérale qui prétend seule en porter les couleurs. ©Electre 2018

Une réflexion sur la notion d'identité, pour s'interroger sur la permanence ou l'évolution de notre individualité à travers le temps. ©Electre 2019

Cet essai prend appui sur les analyses logiques et ludiques de Lewis Carroll pour souligner le caractère fictif et labyrinthique de l'identité, dans une approche philosophique qui privilégie une réflexion sur la frontière à celle sur la notion d'appartenance ou de particularisme culturel. ©Electre 2018

Une défense du cosmopolitisme comme outil de résistance aux dérives identitaires et de transformation concrète de la vie en commun. Elle appelle à créer des dispositifs démocratiques différents du modèle de gouvernance planétaire, affranchis des frontières pour réparer les injustices de la naissance. ©Electre 2018

Parce que l'on associe spontanément, aujourd'hui, à une série d'inquiétude portant sur la culture, les traditions, les manières, voire de violente intolérance, la notion d'identité est parfois réduite à ses enjeux les plus périlleux. Or, elle dépasse de loin ces seuls débats. Avant même de toucher à la politique, la question de l'identité s'impose à tout individu conscient, sous la forme de ce mystère que Francis Wolff résume ainsi : "Je suis toujours le même comme une chose et pourtant je suis, comme les événements, cause de certains événements, mes actes. Je change sans cesse et pourtant je suis toujours celui que j'ai toujours été. Mystère de l'identité : qui suis-je ?" Cette interrogation, qui engage la façon dont une vie peut faire la continuité, concerne chacune et chacun. Évacuer "l'identité", en faire un mot maudit sous prétexte qu'il provoquerait une dérive "essentialiste", ce serait passer à côté de l'essentiel. Ce serait ignorer que, pour déconstruire l'identité, il faut d'abord en affirmer l'épaisseur humaine, et même, peut-être, revendiquer la puissance émancipatrice.